Par Sandra 23/11/2023

Top 15 des meilleurs tweets sur les friperies : ça se gentrifie

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Les friperies sont initialement des commerces qui vendent des vêtements d’occasion. Les enseignes les plus anciennes et les plus connues comme Emmaüs ou le Secours Populaire proposent des habits qui proviennent de dons et dont les bénéfices reviennent à l’association. D’autres, fonctionnent avec le système du dépôt-vente, c’est-à-dire que les personnes qui déposent leurs vêtements à vendre touchent une petite partie de la recette de la vente.
Mais avec la popularisation de la seconde main (pour des raisons économiques d’abord mais aussi écologiques), de plus en plus de friperies ouvrent leurs portes surtout dans les grandes villes et ces dernières respectent de moins en moins la philosophie initiale. S’adressant à un public beaucoup plus bourgeois, ces friperies proposent des prix parfois exorbitants, supérieurs à ce que l’on peut trouver dans les enseignes de fast fashion comme Zara, ou H&M. En outre, leurs stocks ne proviennent pas toujours de vêtements déjà portés mais peuvent être simplement des fins de série ou des sur-stocks de marques populaires. Bref, le chouette esprit des friperies se perd et ça ne vous plaît pas.
Sans plus attendre, vos 15 meilleurs tweets sur les friperies.

 

La gentrification :

Ce concept sociologique – qui désigne le fait que des personnes de classe moyenne achètent dans des quartiers populaires et font ainsi grimper le prix de l’immobilier – peut s’appliquer aisément aux friperies. Fortes de leur succès, elles augmentent petit à petit leurs prix, rendant ainsi leurs vêtements inaccessibles à leur public initial : les personnes précaires.
 
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Heureusement il reste des commerces honnêtes !

 

Des gens sont morts pour que vous puissiez porter ces vêtements :

Pour certain·e·s le concept même des friperies est rédhibitoire. Ne pas porter des vêtements neufs, c’est ne pas connaître le récit qu’il y a derrière. C’est vrai qu’un t-shirt Zara, vous connaissez son histoire : exploitation d’ouvrières textiles au Bangladesh, pollution de l’eau etc. etc.
 
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Quand les friperies entretiennent la grossophobie :

Les commerces de seconde main sont d’abord destinés aux personnes précaires. En effet, la part des gros·se·s chez les pauvres est plus importante que dans la moyenne. Ne pouvant de toute façon pas trouver leurs tailles dans la fast fashion classique (qui ne proposent rarement de tailles supérieures à la taille 48), les personnes grosses pouvaient auparavant se tourner vers les friperies, qui offrent plus de choix dans les tailles. Mais ça c’était avant que la mode ne prenne la voie du “oversize”…
 
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En vrac :

Vos meilleurs tweets sur les friperies.
 
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