Que faire devant hyperprolactinémie?
-modérée <50ųg/L (ou 1064mUi/L): surveillance simple annuelle
-sévère >100ųg/L ou >50ųg/L avec symptômes/taux élevé prolongé: consultation spécialisée pour recherche causes somatiques.
Donc vigilance mais pas d'intervention systématique!
9/12 pic.twitter.com/eOxuIOo3FS— David Masson (@psy_massondavid) November 19, 2023
Si cause 💊 :
– ⚠️ s'adapter à la situation clinique et projets du patient
-possible ↘️ dose ou changement vers autre molécule (clozapine par ex)
-traitements spécifiques au cas par cas
-hygiène de vie: alimentation, ↘️ tabac, alcool…
Normalisation taux qq semaines
10/12— David Masson (@psy_massondavid) November 19, 2023
Avec les antipsychotiques:
-hyperprolactinémie probablement sous-estimée car non suffisamment cherchée, serait de 33%, femme>homme: à rechercher et interroger par le prescripteur
-si vous en prenez et avez des troubles sexuels, parlez en à votre médecin!
11/12 pic.twitter.com/PYqpN6cLU1— David Masson (@psy_massondavid) November 19, 2023
Info utile du jour en #psychiatrie: Guerre, terrorisme, attentats, réchauffement climatique… comment protéger sa #SantéMentale quand on a la sensation que le monde s'effondre?
Un thread sans risque à découvrir ⬇️
1/14 pic.twitter.com/lt2zPuXWND— David Masson (@psy_massondavid) October 22, 2023
Guerre au Proche-Orient, attentats d'Arras puis de Bruxelles, alertes à la bombe… L'actualité est chargée d'événements pesants et particulièrement rapprochés ces dernières semaines. Ce contexte, comment l'appréhender mieux et prendre soin de sa santé mentale?
2/14 pic.twitter.com/RH0mdYFlPW— David Masson (@psy_massondavid) October 22, 2023
Scroller X pendant des heures, regarder les chaînes d'information sans discontinuiter… Nous pouvons être soumis à un flux permanent d'infos émotionnellement fortes et être hélas facilement exposés à des images violentes. Comment y réagir et ne pas s'y laisser embarquer?
3/14 pic.twitter.com/E3BWG1dNNK— David Masson (@psy_massondavid) October 22, 2023
1er point: c'est normal de réagir à l'actu. L'horreur est anxiogène et depressogène, et face à ces informations, la tristesse, la colère, le dégoût ou l'anxiété sont tout à fait légitimes. Réagir à ces événements par une émotion fortement négative est tout à fait ordinaire!
4/14— David Masson (@psy_massondavid) October 22, 2023
Petites précisions nécessaires: -réagir est normal, mais la manière de réagir est très personnelle. Elle dépend des facteurs individuels et environnementaux. Pas de quoi culpabiliser si on réagit différemment
-⚠️ voir des images violentes peut seul déclencher un psychotrauma
5/14— David Masson (@psy_massondavid) October 22, 2023
Une règle simple (mais pas si facile à faire): savoir couper la télé et les réseaux sociaux!
Sans se couper du monde, une info déjà assimilée n'a pas besoin d'être entendue toute la journée. Attention au piège d'une mortification de l'info sous couvert de mieux s'informer
6/14 pic.twitter.com/wxj2NnESlM— David Masson (@psy_massondavid) October 22, 2023
Apprendre à mieux gérer ses émotions en prenant le temps de pouvoir respirer:
-prendre des moments de coupure des stimulations
-ne pas forcément commenter
-stopper les notifications si nécessaire
-limiter le temps d'écran
-⚠️ aux caisses de résonance des commentaires
7/14 pic.twitter.com/wkb1dKXak5— David Masson (@psy_massondavid) October 22, 2023