En 2018, Sandia Dia, étudiant noir de 20 ans, meurt, victime d'un bizutage raciste violent par des étudiants de l’Université catholique de Louvain. 18 d'entre eux, issus de la bourgeoisie, sont condamnés à des travaux d'intérêt général et à 400€ d'amende.https://t.co/2aA0fCuTKY
— Nassira El Moaddem (@NassiraELM) May 31, 2023
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Le calvaire de Sanda Dia a duré 3 jours : ingestion forcée de bouillie pour chien et de souris malaxée, arrosage à l’urine et ingurgitation forcée de 4 litres d’huile de poisson alors qu’il était plongé dans un trou rempli d’eau froide.
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— Nassira El Moaddem (@NassiraELM) May 31, 2023
Pour les juges,ils"étaient coupables de traitements dégradants et de faits ayant entraîné la mort sans intention de la donner, mais ils ont souligné que la sauce de poisson était en vente libre sans mise en garde, et que ses effets potentiellement nocifs ne pouvaient être connus"
— Nassira El Moaddem (@NassiraELM) May 31, 2023
"La question inévitable du racisme a été survolée, alors même que certains de ses membres ne cachaient pas leurs convictions – l’un d’eux traitait Sanda de « nègre », un autre disait d’Hitler qu’il était « [leur] bon ami allemand".
— Nassira El Moaddem (@NassiraELM) May 31, 2023
Merci au correspondant du Monde, Jean-Pierre Stroobants de nous avoir rapporté cette ignoble affaire.
Je m'interroge sur la titraille et le chapeau choisis par Le Monde : aucune mention du racisme qui a conduit ces étudiants à ce crime. pic.twitter.com/FFldFMBMXK— Nassira El Moaddem (@NassiraELM) May 31, 2023
Important, c'est le risque de violence envers soi-même qui est le plus craint en psychiatrie.
En France, c'est 9000 décès par suicide par an, plus de 200.000 tentatives. Le suicide est par ex la 1ere cause de décès précoce dans la schizophrénie (10%).@PapagenoSuicide
8/17— David Masson (@psy_massondavid) May 28, 2023
La dangerosité psychiatrique même si elle est rare existe belle et bien.
Son évaluation est complexe, entre des facteurs propres de la personne, les éléments de son environnement et la particularité de la maladie.
Elle ne dépend pas juste de la qualité du suivi psychiatrique
9/17— David Masson (@psy_massondavid) May 28, 2023
Quelques facteurs de risque de violence:
-maladie non stabilisée
-comorbidités addictives (alcool et substances psychoactives)
-troubles de personnalité (antisociale)
-statut social précaire, antécédents de maltraitances et discriminations…
-défaut d'accès aux soins
…
10/17— David Masson (@psy_massondavid) May 28, 2023
Par rapport à la dangerosité:
-il y a corrélation mais pas relation causale avec un trouble psy: on peut souffrir d'un trouble psychique et réaliser un acte violent…sans aucun lien avec le trouble
– ⚠️ il est impossible de prédire la survenue d'un passage à l'acte violent
11/17— David Masson (@psy_massondavid) May 28, 2023
On ne le dira jamais assez: le niveau d'horreur d'un drame n'est ni le reflet ni le révélateur d'une maladie psychique. En France, par an, c'est environ 800 homicides, 200.000 tentatives de viols… L'irresponsabilité pénale notamment pour trouble psy c'est…58 cas en 2019
12/17— David Masson (@psy_massondavid) May 28, 2023