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Un docteur qui n’a pas d’empathie est-il un bon docteur ?

Par Maxime 16/05/2025

On pense toutes et tous à Dr House.

Un bon docteur peut-il manquer d’empathie ? Cette question, relancée sur Twitter, divise entre les défenseurs d’une médecine purement scientifique et les partisans d’un soin plus humain. L’empathie est souvent mise en avant par les médecines alternatives, parfois au point d’être instrumentalisée par des pratiques douteuses. À l’inverse, la médecine conventionnelle est souvent perçue comme froide, technique, détachée des émotions. Entre rigueur clinique et écoute du patient, le débat interroge notre conception du « bon médecin ». Faut-il vraiment ressentir pour bien soigner ?
 

Le bon docteur et le mauvais docteur :

Sur Twitter, il n’est pas rare qu’une personne sorte une “unpopular opinion”, une opinion impopulaire. Cela peut être intéressant car cela peut remettre en cause des croyances mais cela peut également être totalement faux voire mensonger. Ce n’est qu’une opinion. Cette fois, c’est un docteur qui explique qu’un bon docteur n’a pas besoin d’être empathique pour bien soigner.
 
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Et l’empathie, bordel : :

Une assertion qui a logiquement fait bondir de nombreuses personnes. L’empathie étant considérée comme une qualité plutôt qu’un défaut. De plus, c’est une critique qui est souvent faite en particulier dans le domaine médical, de nombreux docteurs se concentrant sur leur diagnostic et ayant une relation avec le patient exécrable.
 
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Scientifiquement :

D’après les études, l’empathie est compétence clinique essentielle. Elle améliore les résultats pour les patients mais réduit également les erreurs et protège la santé mentale des soignants (l’empathie chez les médecins est par exemple associée à une diminution du burnout). Bref, une unpopular opinion basée sur un ressenti plutôt que sur des faits.
 
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Le reste du débat :

Plusieurs personnes ont souhaité donné leur avis pour enrichir (ou non) le débat.
 
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Bonus :

 
Les hommes ont également beaucoup de choses à dire sur les règles, ils connaissent tout, c’est fou :
 
Tweet de @GrisouChan : "Quand on est un homme et qu’on n’a jamais eu à choisir entre un paquet de pâtes et des protections hygiéniques, on évite de dire que la précarité menstruelle n’existe pas. Aucune femme ne vit ses règles comme une autre : les douleurs, les flux, les besoins sont uniques à chacune. Alors à défaut de comprendre, on écoute. Et quand on ne sait pas, on se tait."

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