Le propriétaire fait partie d’un groupe comptant les 12 meilleurs dégustateurs de la Californie, spécialisés dans le Bourgogne. Ils se font appeler “Les salopes de Bourgogne” et convient Rudy à les rejoindre.
— Encre canaille (@encrecanaille) April 22, 2022
Malgré son absence de formation oenologique, Rudy impressionne par sa capacité à déguster et se remémorer les vins. Il commence à acheter beaucoup de grands crus pour perfectionner son palais. pic.twitter.com/WxefXFmeH6
— Encre canaille (@encrecanaille) April 22, 2022
Personne ne sait d’où vient son argent.
Il dit aux uns qu’il vient d’une famille qui a fait fortune dans le commerce en Indonésie et aux autres que c’est un réfugié politique.
Tant qu’il apporte du bon vin, personne ne se formalise.
— Encre canaille (@encrecanaille) April 22, 2022
Il se fait un nom en écrasant toute concurrence durant les ventes aux enchères auxquelles il participe.
Et fait la rencontre d’un commissaire-priseur, par ailleurs à la tête d’une grande maison d’enchères, qui va changer son destin: John Kapon. pic.twitter.com/8YLZOV6bZ8
— Encre canaille (@encrecanaille) April 22, 2022
Kapon est de New York et invite Rudy à l’y rejoindre, pour intégrer un autre club, “Les 12 hommes en colère”.
Il regroupe des jeunes milliardaires s’offrant les meilleures bouteilles lors de soirées où l’addition se compte en centaines de milliers d’€.
— Encre canaille (@encrecanaille) April 22, 2022
Rudy se fait aussi un nom en postant ses exploits sur le forum de Robert Parker.
Doté d’une belle plume (preuve de l’importance de savoir bien écrire), il est lu et admiré par des spécialistes de premier plan.
— Encre canaille (@encrecanaille) April 22, 2022
Fasciné par ces jeunes riches, il rêve de devenir comme eux. Il les imite, les copie, les régale en apportant à chaque repas des bouteilles de plus en plus rares, de plus en plus chères.
Elles sont le fruit de ses propres préparations mais ça passe inaperçu. pic.twitter.com/uMRYfLOCbf
— Encre canaille (@encrecanaille) April 22, 2022
En 2006, fort d’une cave exceptionnelle – dont des Romanée-Conti des années 40 et 50 – et de l’assurance que ses faux vins ressemblent aux vrais, il contacte John pour organiser deux ventes aux enchères.
A coup de goulot et de culot, il empoche plus de 35 millions de $.
— Encre canaille (@encrecanaille) April 22, 2022
Ces vins sont tellement rares que le gérant du domaine assure n’avoir jamais vu de sa vie un Romanée-Conti de 1945. Sur les 600 bouteilles produites, il n’en resterait qu’une ou deux dans le monde.
Rudy en avait des dizaines. pic.twitter.com/noChMR1U9y
— Encre canaille (@encrecanaille) April 22, 2022
Il organise une nouvelle vente aux enchères en annonçant certains des vins les plus prestigieux, dont beaucoup de Clos-Saint-Denis, de Laurent Ponsot. Un spécialiste prévient le vigneron français, qui s’aperçoit d’une erreur grossière…
— Encre canaille (@encrecanaille) April 22, 2022