Story

Ce jour où j’ai quitté mon conjoint violent

Par Maxime 07/03/2025

Il y a des jours dont on se souvient toute sa vie.

Quitter un conjoint violent est une étape périlleuse. Il faut préparer son départ, souvent avec un ou plusieurs enfants, le tout sans les alarmer ni sans que son conjoint s’en doute. Il faut prévoir un refuge, que ce soit dans une maison d’hébergement faite pour cela (mais dans ce cas, une planification avec une intervenante spécialisée en violence conjugale doit être faite en amont ce qui peut être compliqué), soit chez une amie le temps de reprendre ses esprits. Il faut ensuite préparer ses effets personnels (comme la copie de certains documents officiels). Et surtout, il faut trouver le bon moment.
 

Un témoignage de @avocatmimi

 

 

Pour saisir la difficulté d’un tel départ, il faut comprendre le phénomène d’emprise. Au départ, il s’agit d’une relation banale. Le prédateur est dans une phase de séduction et bombarde sa compagne d’amour. Avant d’installer, petit à petit, une relation de pouvoir et de domination qui instrumentalise la proie, c’est-à-dire la réduit à l’état d’instrument, la déshumanise et la dévalorise, voire la détruit. Il reste extrêmement difficile d’en sortir.

 
Pour en savoir plus, une autre histoire qui s’est terminée devant les tribunaux cette fois :
 

 

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