La petite tête (du bébé) était penchée en arrière comme s’il dormait profondément. Le garçon est resté là pendant cinq ou dix minutes. Les hommes aux masques blancs se sont approchés de lui et ont tranquillement commencé à retirer la corde qui retenait le bébé.
— Lex Tutor (@NunyaFR) September 4, 2022
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PS : pour celles et ceux que ça intéresse, la NHK a fait ce très chouette reportage : « Searching for the Standing Boy of Nagasaki ».
— Lex Tutor (@NunyaFR) September 4, 2022
Je vous le recommandehttps://t.co/lDp3VSeryy
[…] Les hommes l’ont tenu par les pieds et les mains, puis l’ont mis au feu. Le garçon se tenait là, droit, sans bouger, regardant les flammes. Il mordait sa lèvre inférieure si fort qu'elle brillait de sang […] (puis) il s'est retourné et s'est éloigné en silence ».
— Lex Tutor (@NunyaFR) September 4, 2022
Traumatisé par son expérience au Japon, Joe rentre aux États-Unis en 1946, et entrepose dans une malle des centaines de négatifs personnels – dont celui du jeune garçon et de son petit frère – refusant de les développer. Ils vont y rester quarante-trois ans.
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En 1989, Joe tombe sur la statue d’un survivant de la bombe atomique dans une église du Kentucky. Se sentant alors investi d’une mission, et encouragé par les mouvements anti-nucléaire aux États-Unis, il décide d'ouvrir la malle et d’exposer ses photos au reste du monde. pic.twitter.com/47EFbpvEfs
— Lex Tutor (@NunyaFR) September 4, 2022
Il organise ainsi des dizaines d'expositions, commence à lutter contre le récit américain du « bombardement nécessaire du Japon », se bat contre la censure de ses photos, interpelle directement le président Truman, et tente (en vain) de retrouver le jeune garçon de la photo. pic.twitter.com/XAWV3l8pyD
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Joe O’Donnell décède le 9 août 2007 des suites d’un accident vasculaire cérébral.
— Lex Tutor (@NunyaFR) September 4, 2022
Deux mois après, en octobre, la photo du jeune garçon et de son petit frère est offerte à Nagasaki, et depuis est exposée au musée de la bombe atomique de la ville. pic.twitter.com/TRs7ms5TCS
C’est également en 2007 qu’on retrouve les premières occurrences de la photo sur Internet, dans une interview du fils de Joe pour le Las Vegas Review Journal. Depuis, la photo est reprise régulièrement, et par effet de passe-parole, développe de tout nouveaux récits.
— Lex Tutor (@NunyaFR) September 4, 2022
Voilà que l’enfant aurait parlé aux soldats autour de lui. Répondant à l’un d’entre eux qui lui aurait conseillé de déposer le bébé qu’il avait sur le dos pour s’alléger, l’enfant aurait répondu : « Il n’est pas lourd, c’est mon frère », menant le soldat à s’effondrer en larmes. pic.twitter.com/N2nA9dOScR
— Lex Tutor (@NunyaFR) September 4, 2022
Bien sûr l’avion sera toujours pertinent pour des trajets longues distances (Paris Barcelone, Paris Istanbul…).
— BB27000 (@BB27000) September 6, 2022
Et la réflexion sur le PSG peut s’appliquer à d’autres grands clubs français, l’O.M., Nantes, Lille,…