reviendra sur l’objet de la visite « je n’ai pas l’habitude, c’est ma première », il sera d’ailleurs en constante communication avec la N°2 de la direction interrégionale. « Nous devons rendre des comptes » avouera-t-il plus tard.
— Cory Le Guen (@CLG_0) August 28, 2022
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l’élue en choisie une autre. Trois femmes dans une cellule prévue pour deux, comme chez les hommes, un matelas sur un meuble aménagé en sommier. Emilie* parle la 1ère. Quelques mois de sursis révoqués pour ne pas avoir répondu aux convocations du SPIP. pic.twitter.com/U5OKu9B9gY
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La députée s’impatiente, « Bon vous me faites voir le quartier des hommes ? ».
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C’est la même chose à chaque visite impromptue, l’impression qu’il faut nettoyer ou cacher ce qui doit l’être.
« J’avais les enfants et le boulot, je n’avais même pas le temps de me rendre aux RDV. » La détention se passe bien. Elle semble ici plus apaisé que chez les hommes.
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Une femme se trouve dans une cellule « nurserie » avec son bébé de quelques mois.
41 femmes se trouvent à la MAF
On rentre dans le vif. Ségolène Amiot, dont ce n’est pas la 1ère visite choisie elle-même les cellules à contrôler. Elle veut pouvoir s’entretenir avec des détenus.
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La cellule dans laquelle elle pénètre est occupée par trois personnes. pic.twitter.com/qb9iOWUu3J
Détour par l’atelier de travail des femmes. Deux pièces où sont fabriqués des papillons en papier et de la mise sous condition d’encens. Les deux « job » sont rémunérés à la pièce…théoriquement interdit depuis 2009. pic.twitter.com/fZSFmgt2PO
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Mme Amiot demande à chaque fois la permission d’entrer dans une cellule, comme pour préserver leur dernier espace de liberté.
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Elle s’installe sur une chaise et met les « pieds dans le plat ».
« Comment ça s’est passé avec la canicule ? » pic.twitter.com/hP8PPQ1hEA
« Si on fait passer l’inspection du travail ici, on fait fermer l’atelier. » nous dira spontanément le Capitaine tant ce dernier n’est pas aux normes « mais ça fait bosser du monde et on doit rendre des comptes aux concessionnaires [les entreprises extérieures]. »
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« Infernal » lui répond Jérôme*.
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« Il me reste 6 mois, j’écris de partout pour avoir une semi-liberté, personne ne me répond. »
Il parle de « ses » problèmes, qu’il a voulu en finir en se « faisant du mal » et de continuer : « Je reste 24h/24 en cellule. » pic.twitter.com/UTykA9h7ID
En parlant avec le gradé sur la situation des détenu(e)s transgenres, le Capitaine aura cette remarque « S’ils ne sont pas rectifiés, c’est compliqué. »
— Cory Le Guen (@CLG_0) August 28, 2022
La méconnaissance de ce sujet semble absolue.