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Je crois que personne ne mesure à quel point, nous, les profs, on est à bout.
Je faisais partie des plus motivés, des plus engagés, des plus dévoués.
Aujourd'hui, j'en peux plus, et je comprends que les jeunes ne veuillent plus s'engager dans l'enseignement.
— LePetitChaperonRouge (@LPCRouge) October 25, 2023
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Non seulement on est mal payés mais je n'ai plus l'impression de faire mon métier, ma passion : enseigner, partager mon savoir.
Tout ce qu'il y a autour nous bouffe, nous ronge, nous angoisse et nous empêche de nous concentrer sur l'engagement qui nous animait.
— LePetitChaperonRouge (@LPCRouge) October 25, 2023
L'institution, qui nous broie à fermer des classes, des postes sans nous consulter. Le couperet tombe sans qu'on puisse s'exprimer.
Les parents, qui viennent contester des décisions, veulent orienter nos projets, discutent nos punitions, ne rendent pas les papiers…
— LePetitChaperonRouge (@LPCRouge) October 25, 2023
… font des remarques sans se cacher sur le fait qu'on est "toujours en vacances" ou qu'on pourrait faire encore plus alors qu'ils n'assument pas leurs responsabilités de parents.
Les élus qui répondent "on a toujours fait comme cela, donc ça ira" quand on parle sécurité…
— LePetitChaperonRouge (@LPCRouge) October 25, 2023
Selon ce témoin, l’homme est au téléphone, dit « Allah Akbar » (une dizaine de fois) et aussi « Wallah, je le fais demain » ainsi que « vive la Palestine ». Et il aurait un couteau. Monsieur L. est interpellé le lendemain, placé en GAV.
— Maëlle Le Corre (@Mae_lcr) October 20, 2023
À l’audience, Monsieur L. s'explique. Déjà, il n’avait pas de couteau : et de fait, aucune arme n’a été trouvée sur lui, c’était une bouteille d’eau qu'il tenait dans sa main.
— Maëlle Le Corre (@Mae_lcr) October 20, 2023
Que faisait Monsieur L. devant un lycée à cette heure ? Il se trouve qu'il est hébergé chez de la famille, qui vit juste à côté de cet établissement scolaire.
— Maëlle Le Corre (@Mae_lcr) October 20, 2023
Monsieur L. affirme n’avoir jamais prononcé les mots « Allah Akbar » (dont on sait d'ailleurs qu’ils ne constituent pas seuls une apologie du terrorisme selon un arrêt de la cour de cassation en 2020) 👇https://t.co/wo3etcHFDN
— Maëlle Le Corre (@Mae_lcr) October 20, 2023
Au juge, Monsieur L. doit aussi expliquer qu’il parlait d'un match de foot au téléphone, il avait fait des paris sportifs et comptait parier à nouveau le lendemain… d’où le fameux « Wallah, je le fais demain » qu'il a répété.
— Maëlle Le Corre (@Mae_lcr) October 20, 2023
Il a aussi parlé de la Palestine dans un message vocal, sur un ton un peu énervé. Globalement Monsieur L. parle fort, parce que c’est comme ça qu’il parle. Un « wallah » ponctue presque toutes ses phrases. Parce que c’est juste comme ça qu’il parle.
— Maëlle Le Corre (@Mae_lcr) October 20, 2023