Thread : si des auteurs célèbres commandaient une pizza…
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La pizza telle que nous la connaissons aujourd’hui, avec sa base de tomate, est née à Naples au XVIIIe siècle. Certains auteurs n’ont pas eu la chance de la connaître… et encore moins le service de livraison qui l’accompagne !
Un thread de @StoicInTheVoid
Que se passerait-il si des auteurs célèbres commandaient une pizza?
— Izy (@StoicInTheVoid) November 30, 2018
Beckett : il attendrait sa livraison, encore et encore. Jamais elle n'arriverait. De la pizza, il n'aurait que l'Estragon.
— Izy (@StoicInTheVoid) November 30, 2018
Borges : la pizza commandé n'arrive jamais et, en même temps, a toujours été là car c'est une pizza sans bord, dont on ne peut couper aucune tranche et qui ne se mange que de l'intérieur.
— Izy (@StoicInTheVoid) November 30, 2018
Un culte y émerge, certain pense que le Bord existe et que sa croûte est fourré du plus divin des fromages.
les plus hardis montent des expéditions et partent sillonner dans les vallées d'olives et d'anchois à la poursuite de leur rêve insensé.— Izy (@StoicInTheVoid) November 30, 2018
Stephen King : Le livreur de pizza sonne mais n'est pas devant sa porte. Attiré par l'odeur de la quatre fromage, vous suivez sa trace à l'odorat, jusqu'à ce que peu à peu, un odeur fétide recouvre celle du gorgonzola…
— Izy (@StoicInTheVoid) November 30, 2018
Corneille : le livreur de pizza apprend que son client est l'homme qui a tué son père.
Le livrer serait un déshonneur mais, en ne le livrant pas, il ne se montrerait plus digne de sa charge de livreur et serait tout autant déshonoré.Il finit par mourir, l'épée à la main.
— Izy (@StoicInTheVoid) November 30, 2018
Harlan Coben : la pizza a disparu depuis des années et son livreur a perdu tout espoir de la retrouver.
Pourtant, un jour, il trouve une trace d'une sauce tomate dont le goût ne laisse aucune doute : sa pizza est encore chaude!!!— Izy (@StoicInTheVoid) November 30, 2018
Italo Calvino : ce n'est pas un livreur mais un chevalier qui livre la pizza. Celle-ci est coupée en deux. Une moitié est pimentée et l'autre ne l'est pas.
On ne peut manger qu'une moitié.
On mange toujours sa moitié en regrettant de ne pas avoir choisi l'autre.— Izy (@StoicInTheVoid) November 30, 2018
En rebondissant sur l'idée de @vicduss je trouve :
Camus : Aujourd’hui, ma pizza a été livrée. Ou peut-être hier, je ne sais pas. J’ai reçu un télégramme : "Pizza 4 saisons supplément pepperoni 12,50 euros." Cela ne veut rien dire.
— Izy (@StoicInTheVoid) November 30, 2018
Pérec : Pizza là? Non.
Pizza là? Non.
Pizza là? Non.
Ah? Dring dring!
Pizza là? Oui!
— Izy (@StoicInTheVoid) November 30, 2018
