Aujourd’hui, pour débroussailler leurs parcelles, les sylviculteurs utilisent du glyphosate pour exterminer la petite végétation.
Après l'épandage, il ne reste plus qu'un tapis de branches mortes, tout est cramé sous les pins : fougère, bruyère, molinie… pic.twitter.com/2IfecDfV1R
— Clément Renard (@clemnaturel) July 16, 2022
La filière bois des Landes représente 30.000 emplois et de juteux bénéfices pour les propriétaires qui intensifient toujours plus la production.
Il y a 30 ans, on plantait un arbre pour qu'il devienne adulte à 60ans. Désormais les industriels les font arriver à maturité à 35ans. pic.twitter.com/2v1Woddfb3
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La sylviculture pratiquée sur le massif est dite « régulière ». Elle consiste à laisser pousser les pins, en favorisant les plus rentables grâce à des éclaircissements périodiques, puis lorsque les arbres sont adultes, à faire une coupe rase. https://t.co/ppntyvXJua
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Les scientifiques soulignent depuis des années les dégâts inhérents à la monoculture et à une pratique intensive : fragilisation face aux maladies, aux insectes nuisibles, aux tempêtes, aux incendies… https://t.co/oy4mwD5GHA
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Les feux de forêt se propagent plus facilement dans les forêts dominées par les conifères que dans les forêts mélangées associant des conifères à des essences feuillues, moins inflammables. Même constat par rapport au tempêtes.
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Au lendemain des deux grandes tempêtes qui, en 1999 et 2009, ont dévastées la forêt landaise, les monocultures de pins sont à nouveau replantées sous la pression des exploiteurs capitalistes. pic.twitter.com/N77VIUXvJ4
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En France, 17 millions d’hectares soit 30% du territoire métropolitain sont des champs d’arbres qui subissent chaque année en moyenne 4.000 incendies détruisant en moyenne 11.000 hectares, en grande majorité dans la moitié sud du pays. pic.twitter.com/vEOW8x3zdZ
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Il existe en France métropolitaine seulement 7.500 ha de forêts qui, bien qu’impactées par l'Homme à un moment de leur histoire, sont néanmoins exemptes de toute exploitation de bois depuis au moins 50 ans. Seuls 1.200 ha bénéficient d'une protection stricte. https://t.co/Ikn5djOwoa
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Ces derniers bouts de forêts dans les Pyrénées et les Vosges abritent des peuplements mâtures, présentant de vieux arbres et du bois mort en quantité importante assurant la survie de la biodiversité forestière (insectes, oiseaux, mammifères, champignons, lichens, etc.) pic.twitter.com/C6g82DWrGx
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Le prix moyen d’un ha de forêt est de 4.190€ (jusqu’à 12.000€). L’achat permet de bénéficier d’un avantage fiscale à hauteur de 75% de la valeur du bien si l’acquéreur adopte un « plan de gestion durable » (développe une sylviculture intensive à long terme). pic.twitter.com/pEWvgEBmBv
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