Eh oui, ces supers compagnies qui s'en foutent du climat mais "waw ils créent de l'emploi" n'ont aucun scrupules à exploiter des travailleur·euses : la plus grandes partie des personnes qui bossent à bord sont sur des contrats qui permettent de les sous-payer et
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et dans des conditions sanitaires catastrophiques, sans même parler du manque de formation concernant la sécurité.https://t.co/LdaU5SiXp1
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Patrick Chaumette, professeur de droit à l’@UnivNantes dit : « Si l’on veut accueillir un maximum de clients, il faut des prix défiant toute concurrence ; les coûts de fonctionnement étant importants, il reste une seule variable d’ajustement : la masse salariale. »@humanite_fr
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Quand une entreprise 🔥 les conditions de travail d’un·e travailleur·euse au point de lui faire perdre la santé, ce n'est pas la boite qui assume la prise en charge de la santé (burn out, accident du travail,…). De fait, ils payent pas de cotisation sociale pour les marins.
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Si la solidarité du système de soin existe chez nous par ex, ce qui n'est pas forcément le cas ailleurs.
Comment peut-on accepter que ces entreprises maltraitent ses salariés et qu'en plus elles s'exilent fiscalement en refusant de participer à notre modèle social ?— Yacht CO₂ tracker (@YachtCO2tracker) February 1, 2023
2eme point : l’écologie.
Les moteurs de ces navires consomment des tonnes de carburant, qui sont en plus souvent de mauvaise qualité et qui émettent des tonnes de CO2 et de particules fines. (on vous a fait un p'tit dessin 🤓) pic.twitter.com/JUQwuCc9Lr— Yacht CO₂ tracker (@YachtCO2tracker) February 1, 2023
Ces rejets sont un poison pour la santé, dégradent les infrastructures et polluent les surfaces agricoles (miam).
Si bien que la commission européenne a émis une grille pour évaluer les coûts d’une telle pollution (et qu'on va utiliser)https://t.co/5sF2AUgEWz— Yacht CO₂ tracker (@YachtCO2tracker) February 1, 2023
1 mois d'escale à Marseille en basse saison = coût évalué à près de 6M€.
On n'a pas vu passer le chèque des croisiéristes aux habitant·es de Marseille
Pourtant on pourrait en faire des trucs avec 6 M€ (par ex toi qui lis ce thread : te payer au SMIC pendant ≃ 3000 ans)
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Note que là, ce qui coûte des sous, c’est la santé de gens qui ne sont pas parti·es en vacances en bateau…
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Enfin, l'empreinte écologique globale :
sur une croisière de ce type, on est à plusieurs tonnes de CO2/pax, soit bieeennn plus que ce que permet une écologie durable.
Bref une dégradation du climat qui a un coût, qui n’est pas payé par les croisiéristes, mais par la société.— Yacht CO₂ tracker (@YachtCO2tracker) February 1, 2023