Les 11 façons de faire un UP
Deux petites lettres sur Twitter, un grand pas pour les twittos.
Mais qu’est-ce qui se cache derrière ?
Du Seven Up ?
Du Stand Up ?
Un Push Up ?
Et bien non… rien de tout cela. Le UP, du verbe upper, est un “outil” utilisé ou rabroué par les twittos qui permet de remonter un tweet dans la TL de tes followers, ou, si le twitto est bon seigneur, le tweet d’un collègue.
Pour certains, c’est devenu un sport national, une manière d’agacer ou même une vraie façon de tweeter.
Alors, comment faire un UP ?
La manip’ est simple : tu cliques sur ton tweet que tu aimes tant, que tu trouves tellement drôle qu’il faut le remontrer à toutes et tous au moins une fois encore.
Puis tu cliques sur répondre.
Le @ va apparaître et là le UP est possible !
A toi de choisir la forme qui énervera le plus ou qui passera le moins. Normalement rien ne casse mais cela reste à utiliser délicatement.
Un UP c’est comme des tapotements insistants sur l’épaule du voisin : “Eh, eh, t’as vu ? Il est beau mon tweet, hein ? Hein il est beau ? T’as ri ? Dis… dis dis t’as ri ?”
Quelles sont les formes que peuvent prendre le UP ?
1. Le UP basiquo-basic :
Il consiste donc à utiliser purement et simplement ces deux si belles lettres qui, unient l’une à l’autre, forment le mot “UP”.
*soupir romantique de la foule*
Cela permet de ressortir assez sobrement un tweet sans lui apporter de valeur ajoutée.
C’est un UP très assumé, ferme et volontaire.
2. Le UP “J’ai pas le temps” ou “J’ai pas d’inspiration” :
Cette version est souvent utilisée par un upper flemmard ou en terrible manque d’inspiration. Le besoin d’avoir des mentions se faisant sentir et n’y tenant plus, le upper lance une bouteille à la mer.
Exemples : “Coucou je bosse donc pas le temps” ou “Désolé, je n’ai que ça en stock” ou encore “A défaut de nouveautés…”.
3. Le UP d’actualité :
Un “C’est d’actu” ou “Re-belote” permet de ressortir ce bon vieux tweet sur la neige écrit un an plus tôt ou encore ceux sur les élections et certains personnages politiques présents sur la scène française depuis un certain temps, des décennies, un siècle.
4. Le UP du chiffre rond :
Malgré les apparences, celui-ci ne parle pas de upper un tweet quand tu as trop bu…
Non. Celui-ci prétend tout simplement à une certaine satisfaction de l’auteur. Lorsque le tweet est à 100 retweets par exemple (ou plus, hein ! 700, 1200, 2000… arrête de rêver ça décolle pas comme ça tous les jours), le twitto se sent pousser des ailes ! Et il UP son tweet dans un élan de joie non ré-freiné, prêt à le refaire décoller pour des centaines, des milliers, des dizaines de milliers de retweets supplémentaires !
5. Le UP du chiffre pas rond :
Qu’il y a-t-il de plus énervant que de voir son tweet à 98 retweets et ne pas atteindre les 100 ? Pas grand chose pour certains. Ainsi, le but est de le signaler à tes followers avec “bientôt les 100 !” ou “Vous n’allez pas me le laisser à 98 retweets quand même ?”.
6. Le UP de “On m’a plagié” :
Là, on parle plus d’un cri de guerre que d’un UP. Cela va sans dire que les twittos, tous bords confondus, tiennent à leurs tweets plus qu’à leurs enfants. C’est normal, le fruit d’une réflexion si mûre et si intense, qui a fait rire les gens, est à défendre coûte que coûte des envahisseurs !
Ce UP sonne donc comme une flèche pourfendant l’air avant d’atteindre le plagiaire :
Exemple : “PLAGIAT” (bien insister grâce aux majuscules, c’est important) ou “Je préfère cette version” (ça c’est plus soft).
7. Le UP de “j’ai tweeté quand il n’y avait personne” :
Aussi appelé “méthode du Caliméro”, il permet de ressortir ce tweet fabuleux fait à 3 heures du matin ou pile poil à midi, quand tout le monde se ruait à la cantoche.
Exemple : “Il était tard” ou “Tout le monde déjeunait 🙁 ”
8. Le UP “J’ai perdu personne en route ?” :
Celui-là est généralement utilisé pour un tweet borderline : tweet qui divise les foules de par le type d’humour utilisé, souvent discriminatoire. Un “Vous êtes encore tous là ?” ou “Pardon” seront les formes les plus rencontrées.
9. Le UP “Je rajoute une blagounette” :
Assez récent sur le marché, celui-ci est le plus difficile à gérer ! Le but est d’agrémenter le tweet d’une pointe d’humour supplémentaire.
10. Le UP du “MOI J’Y CROIS” :
Ce UP résonne comme un cri de désespoir du twitto qui ne comprend pas pourquoi ce tweet tant aimé ne décolle pas. 0 favoris 0 retweets, mais comment est-ce possible ?
11. Le UP de surprise :
Il arrive parfois, qu’un twitto miséricordieux retombe sur un vieux tweet. Son fav et/ou son RT font naître en toi l’envie de le remontrer à l’ensemble de la twittosphère.
Ainsi, le remerciement en TL du twitto qui a fait de la spéléologie va te servir à attirer le chaland et sa curiosité vers ton tweet.
Exemple : “Oh merci @GentilTwitto, je l’avais oublié celui-là !” ou “Ha ha ha c’est vieux ça” !
Évidemment, de nombreuses alternatives à celles que nous avons énumérées ici existent ! Certains font des mixes, d’autres tentent d’innover mais le but reste le même : la visibilité d’un tweet sorti d’un cerveau fécond et qui t’a plu. Qu’il soit à toi ou à quelqu’un d’autre.
Pour résumer, le UP c’est un peu comme Plus Belle La Vie : soit tu accroches soit ça te sort par les trous de nez. Certains en font un véritable fond de commerce pendant que d’autres s’arrachent des cheveux par dizaines (même les chauves) devant tous ces UP insupportables.
Ainsi, la cohabitation est le maître mot de ces deux gangs twitteriens qui hantent nos TL.
On ne le rappellera jamais assez : Twitter c’est pas sérieux.
Un article signé @GomarMT et @Francisdelo
Commentaires 1
Monsieur Le Prof
Le 18/09/2015, à 13:03
J'aime bien les bébés qui pleurent
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