Par Maxime 11/02/2022

L’arnaqueur de Tinder, le documentaire qui déclenche des réactions sexistes

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Entre 2015 et 2019 un homme d’origine israélienne qui se faisait appeler Simon Leviev a escroqué des dizaines peut-être mêmes des centaines de femmes via Tinder. Un documentaire Netflix en retrace les principales étapes et fait un carton, il est numéro un des nouveautés les plus regardées depuis sa diffusion. Sur Twitter, tout le monde semble l’avoir vu et commente l’affaire. Et comme souvent, sur les réseaux sociaux, l’escroc masculin est glorifié et les victimes femmes blâmées.

 

Installation supprimée :

Dans le documentaire, plusieurs victimes expliquent ainsi que ce Simon les a fait rêver en leur faisant miroiter une vie de luxe avant de leur demander de leur prêter de l’argent prétextant être menacé. Les victimes s’endettent de plusieurs centaines de milliers d’euros, l’escroc coupe alors tout contact avec elles. Jusqu’à ce que l’une d’elle réussisse à le piéger et le fasse arrêter. Condamné à 15 mois de prison, il en sortira au bout de 5 seulement, pendant que ses victimes doivent toujours rembourser leur prêt. Sur Twitter, les commentaires misogynes fusent, il n’a fait que profiter de la « bêtise » des femmes qui sont obnubilées par l’argent.
 
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Mise au point :

Il y a tellement de commentaires négatifs sur les victimes que Netflix est même obligé de faire une mise au point. C’est Simon Leviev le vrai fautif dans l’histoire et non ses victimes. Intention louable mais qui aurait dû être compréhensible dans le documentaire. Celui-ci reste peu profond et ne pose ni la question de la manipulation, ni celle des attentes réelles des victimes.
 
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Exclusion !

Si la peine de prison semble dérisoire et injuste concernant Simon Leviev (il se pavane actuellement sur Instagram sans aucun scrupule), il a fallu que Netflix en fasse un documentaire à succès pour que Tinder l’éjecte de l’application.
 
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En vrac :

Quelques tweets pour terminer sur ce documentaire glaçant, qui incite à la prudence concernant les applications de rencontre et qui montre une nouvelle fois que n’importe quelle occasion est bonne pour montrer sa misogynie.
 
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