La première chose, c’est que TOUS les fléaux que traverse une société sont d’abord traversés par sa jeunesse. Et c'est à ce titre qu' il faut l’écouter et la protéger en premier lieu. De grands hommes l'ont compris dans notre construction moderne
— Bismatoj (@bismatoj) August 23, 2022
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A l’époque c’était pas bien compliqué, on se disait qu’un enfant ne pouvait être redressé que par le silence et la solitude, seuls outils lui permettant de réfléchir à sur ses actes et de retrouver le droit chemin. Même le collectif était individuel, avec des jolis boxes pic.twitter.com/UEzMgIIddx
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Les journalistes, écrivains, artistes s’emparent du sujet (voir notamment le film « Prison sans barreaux », réalisé en 1938 et qui racontait déjà à l'époque les sévices subis par des jeunes filles en maison de correction). On commence à se dire que tout ça, c'est bof.
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La seconde – et c’est bien plus spécifique au modèle français, c’est que le traitement politique réservé aux mineurs délinquants est cyclique. Et le cycle répressif redémarre sans aucun fondement rationnel, mais uniquement à l’aide de l’idéologie et de la panique morale.
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Face à la multiplication des cas de violences, de maltraitance et de travail forcé (parce qu'évidemment il y avait des tabassages en règle), la critique monte à l’encontre de la Petite Roquette, notamment sous l’impulsion d’un certain Victor Hugo jsais pas si vous le connaissez
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La situation s’apaise un peu. Les établissements les plus violents et les plus coercitifs sont fermés. Une nouvelle réflexion émerge qui va aboutir à une nouvelle conception de la justice des enfants, consacrée par l’ordonnance du 2 février 1945. pic.twitter.com/mbCRcjn7UA
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La presse il y a un siècle : pic.twitter.com/DUT9IwfaUa
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On finit par se dire que ok la prison c'est horrible, on va alors décider de placer les enfants dans les fameuses "colonies agricoles pénitentiaires", qui deviendront par la suite les bagnes. Ces colonies ont été plus ou moins institutionnalisées dans les années 1850-1900
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Ce texte va entériner (selon la formule consacrée) « la primauté de l’éducatif sur le répressif ». La France veut se débarrasser de ses vieux démons, des bagnes et des milliers de gosses torturés (qui abîment même son image à l'international tiens tiens) pic.twitter.com/twdgeeExt3
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On est sur cette pente depuis quelques années maintenant. Il est peut-être temps d’apprendre de notre propre histoire.
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J'ai fini