En crèche, les garçons jouent avec des jeux de "garçons" quand ils sont observés par un adulte, et quand ils pensent qu'ils ne le sont pas, ils ont des jeux beaucoup plus variés. Le masculin se construit encore beaucoup dans le rejet du féminin.
— Sophie Gourion (@Sophie_Gourion) December 22, 2022
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Pour les petits garçons, le féminin est «contagieux», alors que ce n’est pas le cas pour le masculin auprès des filles. Alors qu’on encourage les filles à être tout ce qu’elles veulent astronaute ou médecin on décourage les garçons d’avoir des intérêts considérés comme féminins.
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Aujourd'hui, seuls 17% des métiers sont mixtes et on ne peut nier l'importance des stéréotypes dans les choix d'orientation encore aujourd'hui extrêmement genrés.
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Thread au sujet du genre et des jouets pour rebondir sur les propos d'Eugénie Bastié dans cette vidéo. Un point sur lequel nous sommes d'accord (un seul je précise) : les jouets sont bien plus genrés que dans les années 70 ⤵️ https://t.co/sI4liV1vZs
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Enfin au sujet de la phrase "Le privé est politique et il faut laisser les enfants en dehors de tout ça" une image vaut mieux que 1000 mots. pic.twitter.com/uAZbyC6Ttu
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Par ailleurs, contrairement à ce qu'affirme Eugénie Bastié, l'idée n'est pas d'interdire aux filles les poupées et aux garçons les voitures mais au contraire d'ouvrir le champ des possibles et de les laisser jouer avec ce qu'ils veulent. Terrible comme totalitarisme hein ?
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Je pourrais disserter de la question pendant des heures mais le format de Twitter ne s'y prête pas forcément. Je conclurai avec les mots de @lucilepeytavin qui estime que si nos enfants étaient
élevés sans différences, on économiserait près de 100 milliards d’euros par an.— Sophie Gourion (@Sophie_Gourion) December 22, 2022
Au-delà des différences biologiques avancées par Eugénie Bastié, il y a surtout la volonté des enfants de se conformer à la norme sociale qu'ils intègrent très vite.
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"On pourrait investir dans des politiques publiques de façon très importante. Et aussi dans le quotidien des citoyens et citoyennes, il y aurait une différence"
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Une étude a démontré que si 77% des personnes interrogées se disent favorables à encourager les filles à s’approprier les activités dites «de garçon», elles ne sont que 64% à estimer qu’il est bon de faire l’inverse.
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