L’octroi des concessions à Socfin s’est fait sans consultation préalable des communautés autochtones.
En 2009, des ONG alertaient déjà sur cette opération qui bafoue à la fois la loi cambodgienne et les droits humains reconnus par le droit international. https://t.co/gqe3a0R0jE
— Clément Renard (@clemnaturel) January 3, 2023
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Sur cette base, il faudra mettre en place un nouveau processus de résolution du conflit, strictement basé sur les droits humains, afin d’obliger l’État cambodgien à révoquer les concessions de terres, à les restituer aux communautés et à indemniser ces dernières. Peu probable.
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Malgré les manifestations rassemblant des centaines de Bunong qui réclamaient la restitution de leurs terres, Socfin a commencé à raser leur forêt et leurs parcelles cultivées dans la localité de Busra dès 2008 pour y développer des monocultures intensives de palmiers et d'hévéas pic.twitter.com/V3BQVSDDKt
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En novembre 2022, le journaliste Jack Brook de @cambojanews a enquêté sur place et a publié un article où des représentants Bunong disent avoir été forcés par Socfin, qui peut désormais utiliser leurs terres pendant 50 ans avant de les remettre à l'État. https://t.co/CaQgGfegNR
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Cet écocide se double d’un ethnocide : privation des moyens de subsistance, destruction de cimetières, de lieux de culte et d’arbres centenaires considérés par les Bunong comme des personnes intégrées à leur société, et conversion forcée à l’économie de marché. pic.twitter.com/iJlDQn3gpy
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Plusieurs représentants Bunong se sont dits épuisés par cette bataille judiciaire et ont déclaré "s'être sentis obligés d'accepter les conditions de l'entreprise pour ne pas risquer de n’obtenir aucune des terres revendiquées" – ce qui s'est précisément produit. pic.twitter.com/qjlxEym1mA
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Socfin a mis les Bunong devant ce choix :
-200$/ha d’indemnités
-des terres de substitution lointaines et moins fertiles
-bénéficier du programme «Petits Exploitants» : emploi précaire dans les plantations + s’endetter auprès de Socfin pour payer les engrais et les pesticides.— Clément Renard (@clemnaturel) January 3, 2023
Cette médiation, cofinancée par des États où Socfin est basée (Suisse, Lux), a été un outil de spoliation néocolonial utilisé pour donner un semblant de légalité à un vol de terres, un écocide et un ethnocide avec l’appui de la dictature cambodgienne et de la justice française.
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Dépossédés de leur terres, les Bunong doivent désormais travailler pour le Capital pour survivre. Krey Quin, 48 ans, a emprunté de l’argent pour la 1ère fois en 2019 pour acheter une moto et du riz en ville. Pour payer les intérêts, il récolte le caoutchouc pour Socfin. pic.twitter.com/f2Gpvq0Rge
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De la Sierra Leone au Nigeria en passant par le Cameroun, la Guinée, la Côte d’Ivoire ou le Cambodge, les communautés autochtones et paysannes vivant à proximité des plantations de Socfin luttent pour survivre au néocolonialisme et pour leurs droits. https://t.co/eZKkI0SxTP
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