Encore mieux : certains plans de villes présentent des entreprises dont les activités étaient à l'époque inconnues du grand public ! C'est le cas sur la carte de Seattle, où un pictogramme indique une usine de… fabrication de torpilles sous-marines !
— Jules Grandin (@JulesGrandin) February 27, 2024
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Mes sources pour cette histoire : ces deux https://t.co/4aQhNl2vMt excellents https://t.co/GxWDtDVLsT articles de @WIRED, un autre https://t.co/hGGZoiLKvI
de @NatGeo, le site du « Red Atlas » https://t.co/3HNIuPnDva et cette note de blog https://t.co/sqNkxXBmNF pic.twitter.com/nOvYXEwBHG— Jules Grandin (@JulesGrandin) February 27, 2024
Dans un premier temps, les soviétiques cartographient leur propre territoire : à partir de 1918, ils commencent la mise à jour de la première carte topographique impériale qui datait de 1801 et établissent une carte de Russie au millionième
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Sur Seattle, la comparaison entre la carte soviétique de 1973 et celle (américaine) de l'USGS montre bien l'impressionnant niveau de détail des cartes soviétiques pic.twitter.com/MA1NLtxj0w
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A partir des années 1950, ils étendent ce projet à l'ensemble de l'URSS, puis au monde !
L'ensemble de la planète est cartographié au millionième et au 1:500 000°, puis certaines zones d'Europe, d'Afrique ou d'Asie au 1:200 000° et au 1:50 000°
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C'est encore plus visible sur la comparaison de la carte de Pembroke (🇬🇧) par les soviétiques (1950) et par les anglais de l'Ordnance Survey (1953). Avec la version Google Maps en bonus pic.twitter.com/1g18EuDbry
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Le tout assorti d'un grand nombre de plans de villes au 1:25 000° (1 cm = 250 mètres), voire au 1:10 000°, une échelle très précise.
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La carte de Chatham (🇬🇧) montre l'usine de fabrication des sous-marins de la Royal Navy, et indique la capacité et la largeur des ponts. Une information extrêmement sensible, qui n'était pas présente sur la carte Ordnance Survey contemporaine pic.twitter.com/LI8raFBpvM
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Voici par exemple la carte M31 au millionième (Nord de la France + Angleterre), la même au 1:500 000° (Angleterre), puis au 1:200 000° (l'est de Londres), puis au 1:25 000° (centre de Londres) pic.twitter.com/DdbzQvheIE
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Celle de San Diego (🇺🇸) présente aussi des détails sur les installations militaires navales qui n'apparaissent pas sur la carte américaine. Elle est aussi accompagnée d'un long texte qui fourmille d'informations : transports, télécommunications… pic.twitter.com/NSp4ct0ksp
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