Le Nord : « ChatGPT va nous libérer du travail. »
Le Sud : « Des travailleurs kényans payés moins de 3€/h s'assurent que les données utilisées pour entraîner ChatGPT ne comportent pas de contenu à caractère discriminatoire. »
✨ 𝑃𝑟𝑒𝑡𝑒𝑛𝑑 𝑡𝑜 𝑏𝑒 𝑠ℎ𝑜𝑐𝑘𝑒𝑑 ✨ https://t.co/B21NDBlEvO— Lex Tutor (@NunyaFR) March 27, 2023
18 mai 1936. 8h du matin. Sada Abe sort d’une auberge avec un magazine replié sous le bras. À l’intérieur de celui-ci, les organes génitaux qu’elle vient d'arracher à l’amour de sa vie.
Comment l’affaire « Sada Abe » a secoué le Japon du XXe siècle ?
🩸 Un thread ensanglanté 🩸 pic.twitter.com/XhnHiT15BI— Lex Tutor (@NunyaFR) October 2, 2022
Notre histoire commence au début du XXe siècle, alors que la ville de Tokyo est en pleine mutation. Avec l’ouverture du pays à l’étranger en 1868, le centre militaire et politique d’un Etat semi-féodal est en passe de devenir une grande capitale politique et commerciale. pic.twitter.com/YKXi7T5dgr
— Lex Tutor (@NunyaFR) October 2, 2022
C’est dans le quartier de Kanda que naît Sada Abe en 1905. Kanda conserve à l’époque une forte saveur de l’époque d’Edo, avec ses coutumes et ses valeurs traditionnelles, et est réputé pour sa culture « basse » dans laquelle le monde des geishas est toujours respecté. pic.twitter.com/Hn4xj4qs1i
— Lex Tutor (@NunyaFR) October 2, 2022
Sada naît dans une famille de classe moyenne. Dernière d’une fratrie de huit enfants, elle est gâtée par sa mère qui lui transmet son amour pour une culture criarde à contre-courant des valeurs confucéennes et victoriennes qui s’étendent dans la société depuis quelques décennies.
— Lex Tutor (@NunyaFR) October 2, 2022
Avec son kimono brillant, son maquillage élaboré, ses cours de shamisen et de danse des quartiers des plaisirs, Sada rêve davantage d'un passé romantique que d'un avenir universitaire. Poussée par sa mère, elle investit ses arts au détriment de l'école, et se rêve 𝑔𝑒𝑖𝑠ℎ𝑎.
— Lex Tutor (@NunyaFR) October 2, 2022
Jusqu’au début du XXe, les geishas représentent à la fois un accomplissement artistique et une forme de sophistication sociale. Leur profession n’impliquant pas d’activité sexuelle, leur statut s’accorde avec l’éthos de la « jeune fille » qui gagne le Japon à la fin du XIXe. pic.twitter.com/TnfDlGfeei
— Lex Tutor (@NunyaFR) October 2, 2022
Afin d'éviter les disputes régulières à propos de l'héritage familiale entre son frère Shintarō et sa sœur Teruko, Sada traîne longuement dehors. Un jour, chez une de ses connaissances, elle rencontre un étudiant de l’université Keio, qui abuse d’elle.
Sada n'a alors que 15 ans.— Lex Tutor (@NunyaFR) October 2, 2022
Choquée, Sada raconte tout à sa mère, qui lui dit alors de garder le secret. À l'époque, le tabou de la sexualité des femmes des classes aisées gagne le reste de la société, et la mère de Sada s'inquiète qu’elle ne puisse trouver d'époux à l'avenir. Sada, elle, est traumatisée.
— Lex Tutor (@NunyaFR) October 2, 2022