Je suis childfree.
Je n’ai jamais voulu d’enfants et dois avouer que, oui, il peut arriver que des comportements d’enfants me tapent sur les nerfs.
Cela dit, en tant qu’adulte, j’estime être capable de prendre sur moi, parce que les enfants ont leur place dans la société 1/ https://t.co/v5eBSIp20Q

— Эма Пальмэр (@Emma___Palmer) April 27, 2024

Ils sont des personnes à part entière, et ce n’est pas parce qu’ils sont à un stade différent de leur développement qu’ils doivent être considérés comme de sous-êtres humains.
Alors non seulement je suis contre leur interdiction dans certains endroits,

— Эма Пальмэр (@Emma___Palmer) April 27, 2024

mais en plus je suis persuadée que tout se passe beaucoup mieux pour tout le monde si chacun y met un peu du sien.
C’est pour ça que tous mes proches s’étonnent : « Emma elle veut pas d’enfants et sa tolérance est très limitée MAIS elle est sympa avec eux »

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Bah oui, parce que déjà ils m’ont rien fait, et même s’ils sont malpolis ou qu’il y a des lacunes d’éducation c’est aux adultes qu’il faut s’en prendre, et puis parce que c’est plus agréable.
Au lieu de faire la tronche et de montrer que je suis indisposée d’un air pincé,

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un petit sourire et un mot gentil pour l’enfant aide bien souvent à arranger les choses si l’enfant est un peu agité.
Et même, breaking news, si on voit des parents débordés, on peut faire en sorte d’avoir une attitude qui dédramatise la situation.

Parce que les parents,

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ils sont pas bêtes hein, ils voient bien et savent quand leur enfant a l’air de déranger les autres. J’ai toujours pensé que leur faire ressentir en plus s’apparente un peu à une double peine inutile.

Une fois dans le train, une mère était seule à gérer deux enfants

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(On pourrait parler de la charge mentale qui pèse encore majoritairement sur les mères mais bref), elle avait du mal. Et je n’ai aucun jugement là-dessus.
Presque tous mes amis sont parents, je vois bien à quel point c’est chronophage et parfois épuisant.

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L’aîné lui réclamait de bouger (et je comprends, c’est long plusieurs heures de train pour un petit), le bébé faisait des trucs de bébé, pleurait jetait sa tétine etc…
Elle me regardait parfois du coin de l’œil, l’air de s’excuser d’être là, essayait de tout gérer à la fois…

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À un moment je lui ai proposé gentiment de garder le petit 5 minutes pour qu’elle aille faire marcher l’aîné dans le couloir juste à côté. J’ai cru qu’elle avait vu une sorte de sauveur arriver quand je lui ai proposé ça.

Le reste du trajet s’est hyper bien déroulé.

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Parce que tout le monde était détendu, que la mère était moins stressée à l’idée de me déranger, et les enfants aussi par ricochet (ils ressentent le stress +++).

Et ça a toujours été pareil dans les restaurants où j’ai travaillé/que j’ai tenus.

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J’ai toujours interagi avec les enfants de la table comme avec les adultes. Ça a toujours été plus sympa que d’instaurer direct une suspicion de potentiel de dérangement sur la tablée.
On a toujours eu en réserve des crayons et feuilles à proposer pour pouvoir occuper

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les enfants qui commençaient à s’ennuyer.
J’ai toujours posé quelques questions aux gosses quand je sentais qu’ils voulaient montrer leurs jouets ou avaient besoin d’attention. Et on se marre bien avec les enfants, il arrive toujours un moment où ils disent une phrase drôle

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ou un moment de complicité sympa.
En fait, sans avoir aucune notion de psychologie du développement, j’ai l’impression que les enfants s’adaptent beaucoup à ce qu’ils ont en face d’eux.

Et ça n’empêche pas de mettre des limites : courir dans le restaurant

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alors qu’il y a du monde, ça a toujours été non. Parce que ce n’est pas un endroit adapté et que c’est dangereux, tout simplement.
On passe avec des assiettes, l’enfant peut se faire renverser quelque chose dessus, tomber…

Il n’y a qu’une fois où ça a vraiment pose problème,

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uniquement parce que les adultes ne géraient pas.

En vacances dans mon village d’origine, avec tous mes amis qui ont des enfants, je propose parfois à ceux qui n’ont pas de famille sur place pour prendre le relais de les garder une heure ou deux.
Parce que je vois la fatigue

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que c’est de s’occuper d’enfants H24. Et oui en grandissant tu te rends compte que les vacances sont tout sauf des vacances pour les parents.
Il arrive que je sente l’un ou l’autre très fatigué et je sais qu’emmener le petit jouer pendant une heure permettra juste de se reposer.

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Idem, je comprends que les enfants de mes proches font partie de leur vie, donc je les prends avec. On fait parfois des activités ensemble, j’accompagne les chercher à la sortie d’école, et franchement quand je vois comment ils me courent dans les bras et me considèrent comme

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leur famille, je me dis que c’est plus enrichissant qu’autre chose.
Ça n’empêche pas que quand on doit se faire une soirée tranquille entre adultes pour discuter, on la fait.

Il y a certains endroits où je peux comprendre que la présence d’enfants petits ne soit pas adaptée.

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Mais c’est parce que ces endroits ne sont pas adaptés pour eux, tout simplement, comme les hôtels type relais & châteaux avec spa etc…

Je pense que la présence d’enfants dans ce genre de lieu est tellement rare qu’elle est anecdotique, et qu’il n’y a aucun besoin

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de les interdire purement et simplement. La plupart des parents choisissent des lieux de vacances familiaux, et si certains décident de venir passer une nuit dans un beau domaine avec leurs enfants, et bien les autres adultes y survivront.

Je termine en précisant que toutes

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les fois où j’ai été vraiment dérangée, que ce soit dans le cadre du travail ou des loisirs, par des bruits, des comportements ou autre, c’était par des adultes. Bourrés, malpolis, bruyants, agressifs… des adultes.

Au pire j’ai dû ramasser un peu plus de miettes sous la table

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d’un enfant qui apprenait à manger avec une fourchette, et ben j’ai trouvé ça sympa que mon resto fasse partie de son apprentissage.
Quelques mois plus tard il mangeait tout seul avec ses couverts et il mettait moins de morceaux à côté. C’est la vie.

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En revanche, c’est beaucoup plus rageant de nettoyer les cochonneries des adultes qui se permettent tout et n’importe quoi par pur je m’en foutisme. Eux n’ont aucune explication acceptable à leurs comportements.

Alors un peu de tolérance à l’autre et tout ira bien.

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Et surtout, se rappeler qu’on a tous été des enfants en apprentissage avant d’être les adultes qu’on est aujourd’hui.

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