Sélection d'actu

Violences conjugales et intrafamiliales : que fait la police ?

Par Sandra 28/01/2025

Que faire quand l'on est témoin de violences conjugales ou intrafamiliales ? Appeler la police, nous-dit-on. Mais est-elle à la hauteur de ces enjeux ?

Un article du Parisien publié il y a une semaine donnait des indications sur les conduites à tenir en cas de violences conjugales ou intrafamiliales constatées. Le premier conseil, et non des moindres, invite tout voisin à contacter la police au moindre doute. En effet, c’est souvent dans les immeubles collectifs et leur isolation sommaire que nous sommes amenés à être témoin de ce qu’il se passe dans l’intimité d’un foyer. Cris, bruits de coups, pleurs… de nombreuses personnes ont assisté impuissantes à des déchaînement de violence. Mais appeler la police sert-il a quelque chose ? Intervient-elle et si oui, de quelle manière ? C’est à travers vos réactions que nous tenterons d’élucider tout cela.
 

“Si vous entendez une femme hurler, au moindre doute, appelez la police” :

C’est le conseil que donne Éric Henry, policier, délégué national du syndicat Alliance, dans l’article du Parisien. Il s’applique bien sûr en cas de hurlement d’enfants et d’hommes également.
 
1.

2.

3.

4.

 

Mais que fait la police face aux violences conjugales et intrafamiliales ?

Vous êtes nombreux à avoir fait l’expérience d’une absence de réaction de la police ou de la gendarmerie quand vous les avez contactés. Et s’ils sont venus, ils n’ont souvent pas été à la hauteur de l’enjeu voire ont aggravé la situation.
 
5.

6.

7.

8.

9.

10.

11.

12.

13.

14.

 

Comment faire pour que la police se déplace :

Quelques idées plus ou moins sérieuses.
 
15.

16.

17.

 

La parole est à la défense :

Les policiers qui ont assisté à ce débat sur Twitter ont, eux, assuré qu’ils se déplaçaient au moindre doute et qu’il s’agissait d’une priorité. Cela ne concorde pas avec les témoignages qui ont afflué mais il nous semblait plus équitable de partager leur vision des choses également.
 
18.

19.

20.

 

En conclusion :

S’il faut assister toute personne en danger, cela vaut aussi pour les policiers.
 
21.

 

Si la police a récemment été formée à intervenir dans les cas de violences conjugales et intrafamiliales, il ne semble pas que leurs interventions soit à la hauteur des enjeux.

 
En France, une femme meurt tous les trois jours sous les coups de son conjoint ou ex-conjoint, et chaque semaine, un enfant perd la vie sous les coups de ses parents. L’isolement de certaines familles complique souvent la détection et le signalement de ces violences. Pourtant, il devrait être évident que la police intervienne pour protéger les victimes présumées au moindre soupçon. Malheureusement, ce n’est pas toujours le cas. Pire encore, les interventions policières, lorsqu’elles n’aboutissent pas à une arrestation, peuvent aggraver la situation et entraîner des représailles. C’est pourquoi, par crainte des conséquences, témoins et victimes hésitent parfois à appeler les forces de l’ordre.
 
 

Articles les plus lus de la semaine

Commentaires 0

Rédigez votre commentaire

Looks good!
Looks good!
Looks good!
fermer