Un an sans alcool : premier bilan
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Un an sans alcool. Cela peut paraître facile ou dénué de sens. Le dry january c’est un concept anglo-saxon. Et on les connaît ceux-là, ils ne sont pas aussi mesuré que nous, ne savent pas boire comme il faut. En France, nous sommes un pays de vin et de liqueurs. On boit avec raison. C’est en tout cas ce qu’on se dit. Et puis on se rend compte qu’on boit quand même très régulièrement. Qu’une soirée se termine toujours par un black-out. Qu’on pense que l’alcool fait de nous une personne plus assurée voire plus drôle. Avant de se rendre compte de la réalité.
Un an sans alcool, un thread de @LemoineJoseph :
L’an dernier, après le réveillon du nouvel an, j’avais bien mal au crâne.
Je comptais déjà faire le #dryJanuary, mais je me suis mis au défi de carrément faire… Un an sans alcool.
Aujourd’hui, j’ai réussi ! Voici ce que j’ai pu retenir de cette expérience
⏬⏬⏬— Lear 🏴☠️⚛️🔭 #legalizeRecreationalPlutonium (@LemoineJoseph) January 4, 2024
Tout d’abord on va parler un peu du contexte. En effet j’ai commencé à boire et apprécier boire (on ne parle pas de tester la gnole à tonton hein) vers mes 16 ans. Le contexte a immédiatement été déterminant : Grosse soirée, bonne ambiance… pic.twitter.com/H7SfcgJtcx
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Par la suite, j'ai été consommateur occasionnel pendant une bonne douzaine d’années, toujours en soirée, jamais de “bière après le taf”. La fête ET l’alcool permettait de décompresser.
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J’avais plus le profil de “binge drinker” que d’un consommateur régulier qu'on considère “alcoolique”. Sauf qu’avec les années passant, et les problèmes d’une vie d'adulte complètement classique, les soirées cuites n'étaient pas toujours reluisantes. pic.twitter.com/xlEWoODABl
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Les soirées était un prétexte à relâcher les limites, et tout particulièrement la limite de conso. Ce n’était pas une recherche de "performance" mais plus une façon de ne plus se sentir contraint par toute les frustrations du quotidien (y compris physique)
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Mais souvent les problèmes ressurgissent avec l’ivresse, qu’ils soient professionnels ou affectifs. Ce n’est jamais glorieux, vous savez très certainement de quoi je parles, vous l’avez certainement vécu aussi. Le lendemain, on se fait tout petit. pic.twitter.com/jGqtnzgM9b
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Jusqu’à la fois de trop : Celle où socialement ça ne passe plus. Les amis se crispent et il faut se résoudre à admettre que si l’eau ne résout pas non plus les problèmes, l’alcool en crée d’autres.
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La fois de trop ? Non, LES fois de trop. Car finalement avec la rétrospective, les alertes peuvent se détecter bon nombre de fois. Après une rupture difficile, les vendredi soir après un boulot ingrat…
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Et surtout quand nos amis nous disent qu’on a été casse-couille hier soir, qu’on a dû être “géré” car trop bourré, ou que finalement machin à dû conduire car on a pas assuré. En gros, qu’on est pas fiable et qu’on devient franchement lourd. pic.twitter.com/l6oCropaKZ
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Vous savez ce type lourd en soirée, bah finalement après l’avoir géré vous aussi, vous avez vécu assez longtemps pour le devenir.
De drôle à chiant il n’y a qu’un verre, le verre de trop.— Lear 🏴☠️⚛️🔭 #legalizeRecreationalPlutonium (@LemoineJoseph) January 4, 2024
Mais aussi dans les évènements plus agréables, un mariage, des retrouvailles… On en profite vraiment quand on se réveille avec la moitié de la soirée en tête ou la tête dans la cuvette ?
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Avec du recul, combien de rencontres ai-je gâché en étant trop bourré pour avoir une discussion intéressante ? Ou ne serais-ce que ne pas empester l’alcool.
Enfin ça en général on ne s’en souvient pas. pic.twitter.com/uiYcYrGDfW— Lear 🏴☠️⚛️🔭 #legalizeRecreationalPlutonium (@LemoineJoseph) January 4, 2024
Bref, un jour j’ai décidé de prendre le problème à la racine, et la racine ce n’était toujours pas l’alcool. Il y a donc une douzaine d'années j’ai arrêté la clope (ou aussi), et me suis mis au sport. Plein de remise en question aussi.
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Et j’ai commencé à trouver du plaisir à faire des choses, apprendre et découvrir. L’alcool était toujours là mais moins, et bientôt j’ai senti que ça prenait trop de place. J’ai d’abord accusé l'âge : On ne récupère pas aussi bien qu’à 20 ans !
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Il y avait là déjà une ébauche de ce que j'allais comprendre : Je buvais pour compenser un mal-être.
C'est sur ça qu'il fallait agir. L'alcool était au final un facteur agravant.— Lear 🏴☠️⚛️🔭 #legalizeRecreationalPlutonium (@LemoineJoseph) January 4, 2024
Car en fait on ne se rend pas compte de ce que boire peut infliger à son corps quand on ne l'utilise pas vraiment. Allez donc courir après une cuite ! Et l’inverse aussi, allez donc prendre une cuite après une course ! pic.twitter.com/TOOn4M4MW7
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Et là, avant d'entendre parler de #dryJanuary, j’ai décidé de me faire des sessions sans alcool. D’abord pour préparer une compétition (de course à pied) puis sans vraiment y penser, parce que ça me faisait du bien.
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Les réactions de mon entourage ont été assez circonspectes au début. Arthur qui ne boit pas en soirée ? Mais enfin quelle idée ! Puis après avoir essuyé quelques refus quand on me proposait à boire (je peux être très têtu), personne n’a vraiment insisté. pic.twitter.com/Tm36bu6Mup
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Les périodes de jeûne varient de quelques semaines à plusieurs mois. Mais je reprenais toujours pour une grosse occasion, une BELLE occasion. Comme je disais plus haut, mariage, anniversaire etc.
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Certains amis croyaient d'ailleurs que j’avais complètement arrêté et étaient surpris de me voir prendre un verre. Mais les abus étaient toujours là, peut-être justement car en buvant moins souvent le “trop” arrivait sans prévenir.
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Bref depuis 2017 je faisais le #dryJanuary, et d’ailleurs les soirées du nouvel an était synonyme de beuverie. Peut-être bêtement pour profiter “une dernière fois”, enfin profiter c’est un bien grand mot pour un grand mal (de crâne) ! Mais on rigole bien, non ? Je ne sais plus… pic.twitter.com/LgLxrXmuk7
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Puis le covid est passé par là et les apéros de confinement sont passés d’une bouteille (de vin) le vendredi, à deux bouteilles, puis aussi le samedi et parfois le dimanche. Pente glissante, on s’en rend compte et on se calme.
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Mais le goût était là, un verre avec son repas c’est sympa. Qui plus est partagé ! (je me suis marié un an avant le covid) Arrivent les restos et les vacances, et les sessions d’abus tendent à s'étaler entre les sessions de jeûne. Les bons alcools remplacent les mauvais
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D’ailleurs les vacances deviennent des prétextes à boire du matin au soir, toujours pompette mais pas bourré ! Parfois plusieurs semaines d’affiliés (sauf au volant), et le rhum accompagne le café. Et puis, c’est exceptionnel après tout. pic.twitter.com/FaYk4EPWRv
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Entre-temps arrive ma fille, accompagnée de nuits courtes. Et je découvre les joies de devoir assurer en tant que père avec une barre au crâne. C’est relativement dissuasif et les abus d’alcool se limitent mais sont toujours là.
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D’ailleurs finalement vous vous reconnaissez peut-être dans ce type de comportement. On boit de temps en temps, on abuse de temps en temps mais ce n’est pas bien méchant. Des fois on regrette un peu mais au fond ça va. pic.twitter.com/0ypNerk1Lt
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Et donc nous revoilà au 1er janvier 2023. On fait une soirée en petit comité, des amis qu’on ne voit quasi plus car habitant loin. On a bien mangé, et surtout bien bu. Et je ne me souviens pas être parti me coucher.
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Le lendemain, 5h de route avec la gueule de bois. J’avais donc prévu de faire le #dryJanuary, et sur la route je dit à mon épouse
“Au fait, et si je ne buvais pas de l'année ?”
“On bah tu fais bien ce que tu veux, moi non, à la limite le dry january mais décallé”— Lear 🏴☠️⚛️🔭 #legalizeRecreationalPlutonium (@LemoineJoseph) January 4, 2024
Qu’importe. J’avais déjà 3 mariages de prévu cette année, sans compter les anniversaires et surtout le @hellfestopenair
J’ai tenu, finalement ce n’était pas si difficile. Et ce n’est pas tant ne pas boire qui est intéressant. pic.twitter.com/bmTmhmUY0x— Lear 🏴☠️⚛️🔭 #legalizeRecreationalPlutonium (@LemoineJoseph) January 4, 2024
Car comme je disais plus haut, ce n’est pas vraiment l’alcool le problème. C’est plutôt d’avoir des problèmes, et de tenter de les noyer dans l’alcool. Ou d’évacuer son stress avec l’ivresse. On ne picole pas pour boire, ce n’est pas de l’eau.
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Et qu’on ne comprenne bien, je ne parle pas là d’un processus conscient. Mis à part pour une rupture ou deux ado, je n’ai jamais cherché à boire pour “oublier”. Et c’est d’ailleurs là que ça devient intéressant (oui ok un peu long).
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Car ne pas boire permet d’en apprendre autant sur sois que sur les autres. Ça ne manque jamais, car la démarche interpelle. C’est socialement si “normal” que ne pas boire d’alcool, de bon vin ou même de champagne pendant un mariage attire le questionnement. pic.twitter.com/XmCoR431Js
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Et pas que d'amis proches, mais surtout de personnes avec qui finalement on a peu de liens. Des collègues, famille éloignés… M’ont parlé spontanément de leur propre rapport à l’alcool.
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“Tu sais, je me dis que ça ne va pas, je prends presque tous les jours une bière en rentrant du boulot, pour décompresser. Mais des fois je ne bois pas pendant un mois et ça va aussi, mais il y a un événement alors…”
— Lear 🏴☠️⚛️🔭 #legalizeRecreationalPlutonium (@LemoineJoseph) January 4, 2024
"Ah oui mais t'as raison, en plus en ce moment c'est Noël, et on entent tout les addictologues à la radio".
Ah ! Ce n'est pas moi qui fait le lien entre alcool et addiction ! pic.twitter.com/d1BIUeYNK3— Lear 🏴☠️⚛️🔭 #legalizeRecreationalPlutonium (@LemoineJoseph) January 4, 2024
“Ah oui ? Mais tu ne profites même pas du mariage pour prendre une coupe de champ ou un bon vin avec ton repas ? Tu n’as pas l’impression de rater quelque chose ?”
La question est vraiment pour moi finalement ?— Lear 🏴☠️⚛️🔭 #legalizeRecreationalPlutonium (@LemoineJoseph) January 4, 2024
Celle-là je l’ai beaucoup entendu, mais qu’avez-vous vraiment peur de rater en ne buvant pas pendant un gros évènement ? (tant qu’on y est, si on peut aussi arrêter la tradition des musiques super forte en fin de mariage… Parler c’est bien aussi)
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“Putain un fest sans alcool ça a du être super dur ! APERO !!!” Mais non en fait, j’ai même pu voir tous les concerts que je voulais, j’étais frais, et les smoothies étaient top. En revanche c'est sûr que j’ai déjà raté beaucoup de choses car trop bourrés aux éditions précédentes
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“Tu sais, j’aime l’ivresse, ça fourmille un peu, ça détend”, oui, moi aussi en fait. Il faut être honnête, si j’aime le goût d’une bonne bière ou d’un bon vin, j’aime aussi l’ivresse. J’aime surtout me laisser aller, ne pas me prendre la tête, comme tout le monde. pic.twitter.com/YChCiDimov
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On passe notre temps à se contenir, faire bonne figure. Et des fois on s’autorise à craquer. Et craquer c’est sympa, on y revient. On s’invente des excuses, mais craquer commence avant le premier verre finalement.
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Alors maintenant quand j’ai un problème à régler j’agis dessus, et quand j’ai besoin de craquer je vais courir 2h ou je prend un chocolat (ou les deux). Physiquement, c’est comme on dit : On dort mieux, on se sent mieux.
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Ca coûte moins cher aussi, car c’est un sacré budget surtout dans un bar. Au resto je prends juste une eau gazeuse (outrageusement cher pour ce que c’est, ok…) comme apéro, c’est aussi bien. Alors pourquoi je buvais tant au final ? Et bien oui, peut-être par habitude.
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J’avais intégré dès le début que détente = alcool. Pourtant je n’étais pas alcoolique non ?
Est-ce que l’alcool était un problème ? Toujours pas…
Mais en fait j’avais un problème avec l’alcool. pic.twitter.com/EnJPYrPgfh— Lear 🏴☠️⚛️🔭 #legalizeRecreationalPlutonium (@LemoineJoseph) January 4, 2024
En conclusion est-ce que je vais aussi faire un #dry2024 ? Eh bien sans spoiler : Oui. Finalement l’alcool je m’en passe très bien. J’ai fait beaucoup plus de chose en 2023 entre autre parce que j’étais moins KO à récupérer de soirées.
— Lear 🏴☠️⚛️🔭 #legalizeRecreationalPlutonium (@LemoineJoseph) January 4, 2024
Si la démarche vous intéresse, demandez-vous d’abord pourquoi vous buvez, si vous pensez que vous allez rater quelque chose si vous ne buvez pas. Répondez franchement : Est-ce que l'événement en question sera moins bien sans alcool ? Si oui, demandez-vous sérieusement pourquoi. pic.twitter.com/CZG7ZgxG7L
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En ouverture je rajouterais que l’alcool n’est surtout pas quelque chose à considérer uniquement via les problèmes de santé que ça engendre (intoxication, cirrhose, cancer…) mais surtout sociaux.
Peut-être qu'on arrête quand on veut mais on commence pour n’importe quelle raison— Lear 🏴☠️⚛️🔭 #legalizeRecreationalPlutonium (@LemoineJoseph) January 4, 2024
A l’heure où l’on accuse publiquement beaucoup trop de monde d’empoisonner doucement la population, il est quand même cocasse que le poison lent au centre de la table ne soit jamais pointé du doigt.
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Les professionnels de l’addiction disent qu’il est possible d’avoir une consommation raisonnée. Pour ça il faut être raisonnable. Et la prohibition est une idée qui ne fonctionne pas. Donc il faut de la prévention.
Merci à @jmnl pour m'avoir fait questionner ma conso d'ailleurs. pic.twitter.com/1ygF9UKgqt— Lear 🏴☠️⚛️🔭 #legalizeRecreationalPlutonium (@LemoineJoseph) January 4, 2024
Aujourd’hui je sais que c’est possible, mais que ce n’est pas pour moi. Si vous le pouvez et le souhaitez, profitez d’un bon vin. Mais n’incitez pas votre entourage à boire, n’insistez pas.
Et par PITIE arrètez les “tu ne bois pas, t’es enceinte ?” Là aussi il y a beaucoup à dire— Lear 🏴☠️⚛️🔭 #legalizeRecreationalPlutonium (@LemoineJoseph) January 4, 2024
Enfin, j’ai une pensée pour un ami (qui ne me lira sûrement pas) qui a tenté d'instaurer des soirées sans alcool jusqu’à minuit quand on était ado, ayant du mal avec les versions alcoolisées de nous autres.
— Lear 🏴☠️⚛️🔭 #legalizeRecreationalPlutonium (@LemoineJoseph) January 4, 2024
C’était un élan de sagesse arrivé bien trop tôt pour être apprécié à sa juste valeur.
A la tienne Alexis.— Lear 🏴☠️⚛️🔭 #legalizeRecreationalPlutonium (@LemoineJoseph) January 4, 2024
En bonus
On peut enchaîner ce thread avec une sélection spéciale sur la place de l’alcool dans notre société. Et elle est grande. Trop grande. Pour commencer, il y a une forte pression sociale. Ensuite l’alcool est souvent voire toujours proposé dans les soirées. Enfin il y a le lobby du vin et le tabou autour du mot « alcoolique ». Pour en savoir plus, c’est ici :