Twitter détecte le taux d’infarctus
Une nouvelle étude sur Twitter a été menée par une équipe de chercheurs de l’Université de Pennsylvanie. Elle prouve que Twitter détecte le taux d’infarctus. Etude publiée le 21 janvier 2015.
De quoi ça parle cette étude Twitter ?
Cette étude a permis de faire le lien entre les tweets “négatifs” et le taux d’infarctus d’une communauté.
En gros, plus la communauté autour de vous tweete de la colère, de la fatigue, de l’ennui, plus cette communauté aura un taux d’infarctus élevé. (Ah, on fait moins les malins, les trolls !)
A noter que les twittos qui font des RT manuels et des UP ont un très gros risque d’infarctus (c’est pas vrai mais ce serait chouette).
Nous avons donc trouvé la solution pour ne pas avoir de risque d’attaque cardiaque :
Donc, si @psycko_O, @supermegadrivin, @notstephan, @PoneySlut et @MarieLaGalina habitaient le même village, ils seraient peut-être déjà morts :
https://twitter.com/psycko_O/status/561941493511110656
Une fois de plus il ne neige pas à Marseille et j'en ai marre d'essayer de faire des bonhommes de pluie.
— Jean-Moundir (@supermegadrivin) February 3, 2015
Je n'aime pas le lundi matin c'est vrai. Mais en même temps je n'aime pas non plus les autres matins. Mais en même temps je n'aime rien.
— notstephan (@notstephan) February 2, 2015
https://twitter.com/PoneySlut/status/562761968504037376
C'est trop dur la vie en dehors de dessous la couette. 🙁
— Marie (@MarieLaGalina) February 5, 2015
Comment les chercheurs ont-ils procédé pour détecter le taux d’infarctus ?
Tout d’abord, ils ont identifié des formulations et des termes reflétant les émotions négatives dans les tweets. En exemple, les insultes et gros mots, puis des mots comme “haine”, “colère”, “dimanche soir”, ont été répertoriés, également, les tweets qui se plaignent du lundi ou du réveil le matin (ET OUI !).
Chaque tweet a ensuite été géolocalisé sur 1300 comtés américains entre 2009 et 2010.
L’état d’esprit varie d’une communauté à l’autre, c’est la première chose que l’étude a permis de prouver.
“Quand les gens de votre communauté sont en colère, vous êtes susceptible de penser pareil, par contagion psychologique”
Plus le groupe va mal et s’enfonce dans le pessimisme, plus ses membres sont tirés vers l’alcoolisme, la mauvaise alimentation, l’isolement, etc. Ces facteurs augmentent le risque d’infarctus.
Qu’apporte cette étude ?
Cette étude indique que Twitter permet de mieux prévoir le taux d’infarctus que la technique consistant simplement à combiner des facteurs d’une communauté (tabagisme, diabète, alcool, revenu, éducation, obésité, etc.).
Elle permet de mieux prévoir car ces facteurs socio-économiques ne prennent pas en compte l’état psychologique de la population, Twitter oui (c’est fou comme c’est formidable Twitter).
En effet, les résultats de l’étude ont ensuite été comparés aux données de santé des 1300 comtés analysés, et il s’avère que Twitter est un très bon indicateur.
Y’a d’la joie
Nous terminerons cet article sur une note positive.
Cette étude prouve donc aussi que plus les tweets d’une communauté sont positifs, par exemple contenant les mots “merveilleux” ou “amis”, moins le risque d’avoir une maladie cardiaque est grand.
Donc si @PaLaumat, @Chlougouf, @Francisdelo, @Lulaelleest et @gastonkilo habitaient le même lieu, ils devraient vivre encore 1000 ans.
https://twitter.com/PaLaumat/status/543871867451609089
J'adore la neige et faire des batailles de boules. Et c'est encore plus génial quand c'est les deux en même temps.
— Chlougouf (@Chlougouf) February 3, 2015
Je suis quand même bien content d'avoir suivi les cours sur le théorème de Pythagore plus jeune. Ça me facilite la vie aujourd'hui.
— PacoDelo (@Francisdelo) January 27, 2015
https://twitter.com/Lulaelleest/status/562254327671037952
https://twitter.com/gastonkilo/status/560579268431077377
On arrive à la fin de cet article, donc maintenant que vous savez tout, vous pouvez choisir entre être heureux, vivre longtemps et tweeter de la merde ou être dépressif et risquer l’infarctus mais en étant rigolo sur Twitter.
L’étude complète est à télécharger ici (35 dollars, sa mère)
Sources : Daily News & Penn News
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