C'est un élément essentiel car ce qu'il se passe, c'est que les coliques du nourrisson sont un phénomène "normal" dès lors que les autres pathologies (Reflux, APLV etc…) ont été éliminées par un interrogatoire et un examen clinique bien mené. /4
— Toubib 🩺 | Just A Word 📚 (@NightHaunter) February 6, 2023
Il faut naturellement toujours vérifier les courbes de croissance et la prise de poids de l'enfant, toute stagnation ou cassure doit mener à reconsidérer le diagnostic de coliques du nourrisson qui est posé, basiquement, chez l'enfant qui va bien cliniquement. /5
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Mais pourquoi ces coliques ?
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C'est un truc ultra important : on ne sait pas précisément. Plusieurs théories : l'immaturité du système digestif et du système nerveux de l'enfant qui n'est pas "fini" à la naissance, un microbiote encore perfectible… /6
Le problème posé par les coliques est un problème avec l'environnement et, forcément le parent.
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Entendre son bébé pleurer tous les jours, longtemps, c'est éreintant, éprouvant, épuisant, difficile émotionnellement… Les coliques sont un (très) mauvais moment à passer ! /7
Souvent, le parent qui subit ces pleurs se voit désarmé, dépossédé de son rôle protecteur de parent car les coliques n'ont pas de traitement miracle à ce jour. Le principal truc à avoir, c'est de la patience. Et quand t'es mort de fatigue, c'est difficile. /8
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Côté traitement justement, que faire quand mon enfant a des coliques du nourrisson :
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– Favoriser le portage
– Le mettre au calme
– Faire des massages du ventre
– Mettre un petit fond sonore agréable
– Tester une tétine
– Et surtout savoir ses limites ! /9
Les pleurs/coliques du nourrisson, c'est une cause majeure de ce que l'on appelle le bébé secoué, quand on secoue l'enfant parce qu'on est à bout et cela cause des dégâts souvent irréversibles voire la mort du bébé. C'est pour ça qu'il faut avoir de l'aide. /10
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Avoir un bébé, c'est difficile, c'est éprouvant. Et même d'en avoir déjà eu un ne vous immunise pas face à ce genre de fatigue. L'effet pervers des coliques en plus, c'est qu'elles provoquent une anxiété/un stress croissant chez le parent. Incontrôlable bien sûr. /11
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Et du coup plus vous êtes stressé, plus votre enfant (qui est une éponge émotionnelle) pleure et plus votre anxiété augmente. C'est un cercle vicieux. Cela ne veut pas DU TOUT dire que c'est de votre faute, c'est un truc que vous ne contrôlez plus. /12
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D'où l'importance d'avoir du soutien, de passer le relai à l'autre parent, aux grands-parents, à la tante, à une amie etc… Il FAUT savoir demander de l'aide, c'est NORMAL de n'en plus pouvoir. Et si ça ne va pas, posez votre enfant dans son lit, et sortez quelques instants. /13
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