Si votre enfant manifeste des idées suicidaires, qu'il les verbalise, de quelque manière que ce soit, ou même s'il l'écrit, cela doit mener à une consultation en urgence pour évaluation du risque suicidaire, aux urgences pédiatriques ! /14 pic.twitter.com/AZgsek58co
— Toubib 🩺 | Just A Word 📚 (@NightHaunter) April 9, 2023
Selon les centres et les heures, ce sera une équipe psy ou un pédiatre qui va faire ce genre de choses car nous sommes tous formés à l'évaluation du risque suicidaire pour savoir si l'hospitalisation est nécessaire ou non. /15
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Si l'enfant est complètement MUTIQUE, que vous voyez que ça va mal, et qu'il ne veut rien dire, c'est la même chose, il faut le faire évaluer en urgences, c'est un critère de gravité.
En lui expliquant justement que s'il ne dit rien, on va forcément penser au pire. /16— Toubib 🩺 | Just A Word 📚 (@NightHaunter) April 9, 2023
Pour les enfants qui sont tristes, vont mal mais qui n'ont pas d'idées suicidaires, cette fois il faut voir avec votre médecin traitant qui va vous diriger vers le CMP de votre foyer. Vous pouvez aussi consulter la Maison des Adolescents dès 11 ans jusque 25 ans parfois. /17
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Autre ressource : les psychologues en ville mais cela se fera sur vos deniers. C'est triste à dire mais si vous le pouvez, c'est possible. Ne pas oublier les personnels scolaires qui peuvent vous aider le cas échéant (surtout même en cas de harcèlement scolaire). /18
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À ce stade, il faut aussi que l'on clarifie certaines choses.
D'abord, que le fait d'avoir des idées suicidaires ou d'aller mal psychologiquement, ce n'est pas relié à une maladie psychiatrique forcément…et vice-versa.
Il faut ôter l'idée que psychiatrie= fou. /19— Toubib 🩺 | Just A Word 📚 (@NightHaunter) April 9, 2023
On peut tous, à un moment ou un autre de sa vie, avoir envie de mourir ou aller très mal. Et consulter un psychologue, un psychiatre ne range pas dans la case fou, une case qui ne devrait plus exister dans le domaine médical. On « n'interne » pas non plus au passage. /20 pic.twitter.com/bzP6NBWtwQ
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Autre idée reçue nuisible : oui, les garçons, ça peut PLEURER ! TOUT LE MONDE PEUT PLEURER.
Ce n'est pas être faible, fragile ou que sais-je, c'est être humain et lâcher la pression, le mal en soi.
J'ai déjà pleuré de nombreuses fois, et je n'en ai aucune honte. /21— Toubib 🩺 | Just A Word 📚 (@NightHaunter) April 9, 2023
Parlons également d'un truc très courant : les scarifications.
La, cette fois, Louis ou Ornella se sont entaillés les bras. Sachez que ce n'est pas forcément une volonté suicidaire, c'est une façon de mettre un mal psychique sur le plan physique, et qu'on puisse voir ce mal. /22— Toubib 🩺 | Just A Word 📚 (@NightHaunter) April 9, 2023
Donc, c'est moins grave souvent que ce n'est impressionnant. Par contre, cela ne doit pas vous empêcher de consulter avec un médecin ou un psychologue pour savoir ce qu'il se cache derrière, et cela même en absence d'idées suicidaires ! /23
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