Encadrer qui ? Quelques citoyens qui discutent avec leurs élus ? Est-ce que ça s’ « encadre » la démocratie ? Atterrés par cette interdiction politique, des juristes de Notre Affaire à Tous nous aident à déposer un recours en justice. Un référé liberté qui sera rejeté au motif de
— CamilleEtienne (@CamilleEtienne_) April 11, 2021
…Rien.
Alors on a été résiliants, comme cette nature qu’on détruit. Et comme il va nous falloir être face à l’ampleur des changements climatique et biologique que l’Anthropocène a entrainés. Que nous avons entrainés.— CamilleEtienne (@CamilleEtienne_) April 11, 2021
Pour dénoncer l’absurdité de cette interdiction, nous avons choisi l’humour. Nous n’avons pas le droit de manifester ? Très bien. Nous avons le droit de promener nos chiens, faire nos courses, pratiquer une activité physique.
— CamilleEtienne (@CamilleEtienne_) April 11, 2021
Le lendemain, nous étions là, en basket et jogging, place Herriot, sans nos pancartes ni nos slogans, pour continuer le dialogue avec nos députés. Six d’entres eux avaient répondu à notre appel : un de la France Insoumise, deux du PS, et trois d’ «Agir Ensemble». pic.twitter.com/sR9DrdZTEz
— CamilleEtienne (@CamilleEtienne_) April 11, 2021
Nous commencions, dans le respect des distanciations sociales, un débat intense sur les engrais azotés quand la police a décidé de nous interpeller. pic.twitter.com/rYsYSHZQ41
— CamilleEtienne (@CamilleEtienne_) April 11, 2021
J’explique au chef de l’opération que face à l’interdiction de la préfecture, nous avons laissé nos pancartes chez nous, mais qu’ils ne peuvent pas nous empêcher de faire du sport et de discuter avec nos représentants.
— CamilleEtienne (@CamilleEtienne_) April 11, 2021
Tant que nous respectons les gestes barrières et les distanciations sociales, ça s’appelle la démocratie. -« mais vous pensez bien quelque-chose là, vous avez des idées ! »
— CamilleEtienne (@CamilleEtienne_) April 11, 2021
-« oui, comme chaque citoyen à vrai dire, j’ai des idées sur le monde quand je prend le bus, quand je fais mes courses, quand je cours, quand je marche… Vous ne pouvez pas contrôler ça ! »
135 euros.— CamilleEtienne (@CamilleEtienne_) April 11, 2021
On a donc vécu cette scène absurde où des policiers ont verbalisé des citoyens et leurs députés échangeant à deux pas de l’Assemblée Nationale. Des représentants des forces de l’ordre censurant la démocratie. pic.twitter.com/OOkBBgDC7G
— CamilleEtienne (@CamilleEtienne_) April 11, 2021
Le lendemain, jeudi, le président de l’Assemblée Nationale a demandé au préfet Didier Lallement des « éclairages » après que « de nombreux parlementaires ont manifesté leur émotion et (lui) ont demandé des explications ».
— CamilleEtienne (@CamilleEtienne_) April 11, 2021