Nous vivons un moment politique historique, le dernier avant 2022 où de vraies mesures écologiques peuvent être implémentées, alors nous avons voulu y prendre part. Et demander aux députés courageux, de tout bord, de relever l’ambition de cette loi.
— CamilleEtienne (@CamilleEtienne_) April 11, 2021
Et ainsi respecter le « sans filtre » promis aux citoyens de la Convention Citoyenne par E. Macron. Dimanche 28 mars. Paris. 55 000 personnes dans les rues pour réclamer une vraie loi climat. 110 000 partout en France. Le mouvement climat était de retour. pic.twitter.com/u65zkDfZVG
— CamilleEtienne (@CamilleEtienne_) April 11, 2021
Le lendemain, avec cinq amis activistes, Lou, Julie, Hugo, Stacy, Mathis et Agathe on s’appelle. « Qu’est-ce qu’on fait maintenant ? On ne va pas les laisser décider de cette loi loin de nous, les gens, cloîtrés dans leur hémicycle gangréné par les lobbies industriel …
— CamilleEtienne (@CamilleEtienne_) April 11, 2021
…et advienne que pourra ! » On avait envie de faire plus que de croiser les doigts. Alors on a décidé de sortir des écrans. Et de camper là. Tous les jours. En bas de chez eux, jusqu’à la fin des débats. On voulait attirer leur attention, à « eux », ceux qui nous représentent. pic.twitter.com/3WZu3eYzPQ
— CamilleEtienne (@CamilleEtienne_) April 11, 2021
Leur montrer qu’on les regardait, qu’on les surveillait, et qu’ils se devaient d’être à la hauteur de l’urgence écologique et sociale. Qu’ils n’oublient pas que derrière les courbes, les amendements, les articles, il y des gens. pic.twitter.com/8dQryHAv57
— CamilleEtienne (@CamilleEtienne_) April 11, 2021
Des gens qui paient aujourd’hui les conséquences du dérèglement climatique et de l’effondrement de la biodiversité. Des gens et des espèces qu’on embarque au passage dans notre chute inexorable.
— CamilleEtienne (@CamilleEtienne_) April 11, 2021
Une, deux, trois, dix personnes sont venues nous rejoindre. Des retraités isolées, des étudiants déprimés à coup de zoom, des informaticiens, des gens, intrigués, qui n’avaient pour certains jamais participé à une mobilisation pour le climat, pic.twitter.com/XRNzpEhsRw
— CamilleEtienne (@CamilleEtienne_) April 11, 2021
qui ne trouvaient plus beaucoup de sens à leur boulot, des artistes en manque de scène. Au fil des jours, nous étions de plus en plus nombreux à vouloir redonner un souffle de vie à cette démocratie fatiguée. Des députés sont venus nous voir. pic.twitter.com/ThWJneIMx8
— CamilleEtienne (@CamilleEtienne_) April 11, 2021
Au début des soutiens, puis le rapport de force s’est inversé. Presque tous ceux que nous interpellions sur Twitter descendaient nous voir. Les débats sont devenus de plus en plus intenses. Intéressants. Et parfois, fructueux. pic.twitter.com/sgw5uIco2P
— CamilleEtienne (@CamilleEtienne_) April 11, 2021
Mardi soir, le téléphone sonne. Hugo répond. La préfecture de Paris. Nous n’avons plus le droit de continuer le lendemain. Sans explications. On nous dit que ça concerne toutes les manifestations sur le territoire. Sur le papier on lit « plus assez d’effectif pour encadrer ». pic.twitter.com/Fa597DnDcE
— CamilleEtienne (@CamilleEtienne_) April 11, 2021