Plus encore, les troupes Perses de Cyrus ont juré fidélité à Artaxerxès, qui lui est bien vivant. Le pauvre Xénophon et ses compagnons sont complétement isolés. Perdus en plein territoire ennemi, ils ont peu d’espoir de revoir leur terre natale.
— Pierre Le Goupil 🦊 (@SireGoupil) March 26, 2022
La situation n’est pas non plus confortable pour le roi des rois. Que faire de ces 10 000 soldats ennemis sur son territoire ? Hors de question de les affronter, ce serait un bain de sang. Il envoie donc un de ses satrapes pour négocier : Tissapherne. pic.twitter.com/LZSPvbLH5p
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Ce dernier leur propose un marché : il escortera les dix milles le long du Tigre, en direction du nord. Les Grecs voient poindre un espoir de s’en sortir. Ils acceptent. La retraite débute alors. Les mercenaires sont escortés de loin par les Perses. pic.twitter.com/sMb8lwPUV6
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Tout se passe pour le mieux jusqu’à la ville de Larissa. Ici, Tissapherne invite les commandants des Grecs dans son camp pour parlementer. Tous les chefs s’y rendent. Mais coup de théâtre ! Le satrape les prend en traître et les fait tous assassiner. Le félon ! pic.twitter.com/Hy5TFWU3I3
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Cléarque, le chef de l’expédition, n’est plus. Tout comme Proxène, l’ami de Xénophon. Les Grecs sentent alors la situation leur échapper et plient bagage en catastrophe. De nouveaux chefs sont nommés. Xénophon fait partie des élus et prend le commandement de l’arrière garde. pic.twitter.com/aa74XA2BCs
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Une vraie course poursuite commence. Au pas de course, les soldats Grecs fuient vers le nord, harcelés par les armées perses ! Je ne vais pas entrer dans les détails, mais à chaque jour son combat. Chaque soldat ne sait pas s’il verra le soir en se levant le matin.
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Ils arrivent enfin au pied des montagnes du Zagros, source du Tigre, où Tissapherne abandonne sa poursuite. Pourtant, les Grecs ne sont pas sortis d’affaires, loin de là. La partie la plus difficile de leur voyage commence.
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Ils doivent traverser le pays des Cardouques (Kurdistan actuel), peuple belliqueux qui voit d’un mauvais œil cette gigantesque armée traverser ses terres. Les Grecs sont chaque jour harcelés. Il y a des embuscades et des combats quasi quotidiennement. C’est une vraie boucherie. pic.twitter.com/8pvK78gW0n
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Et c’est pas fini ! Ils doivent encore traverser les montages d’Arménie… en plein hiver. Une marche forcée à plus de 2000 m d’altitude, un vent mordant qui vous glace les os. La faim et la soif qui tenaillent. Les locaux qui vous harcèlent constamment. Un véritable enfer. pic.twitter.com/OSJs4DIb6d
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Les dissensions se créent alors entre les Grecs. Ça s’engueule, ça veut pas aller dans la même direction. Cerise sur le gâteau, un satrape local propose de louer leur service, mais les trahissent. Les Grecs sont encore obligés de fuir.
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