Je vous passe les explications pseudo-scientifiques délirantes qu’elle apporte à ces affirmations, très bien analysées et démenties ici par Franceinfo : https://t.co/gm12SX4Npn
(8/20)— Salomé Saqué (@salomesaque) January 2, 2024
Non seulement Thaïs d’Escufon valide une vision ultra patriarcale et injuste des relations hommes-femmes, mais elle met en garde les hommes qui n’adhéreraient pas à cette pratique sur ce qui les attend.
(9/20)— Salomé Saqué (@salomesaque) January 2, 2024
Être en couple avec une femme qui a eu peu de partenaires est « une attente absolument normale pour un homme qui a de la fierté (…) En tant qu’homme n’abandonnez pas vos exigences » car « c’est une question de virilité. Un homme, ça assume. C’est une question de survie »
(10/20)— Salomé Saqué (@salomesaque) January 2, 2024
Sinon, attention : « Vous allez peut être vous retrouver divorcé, ruiné, et seul à 40 ans ». Car les femmes qui ont eu plusieurs partenaires ont bien évidemment pour projet d’abuser des hommes et de leur prendre tout leur argent.
(11/20)— Salomé Saqué (@salomesaque) January 2, 2024
Je ne m’étendrai pas en suppositions sur les motivations de cette influenceuse (jouer à ce point contre son camp me dépasse complètement), mais je souhaite attirer l’attention sur la multiplication de ce type de contenus.
(12/20)— Salomé Saqué (@salomesaque) January 2, 2024
Car ils sont plus insidieux que ceux des masculinistes clamant leur haine des femmes. Thaïs est une jeune femme, le format, son ton, le montage etc : sur la forme, cela pourrait être la vidéo de n’importe quelle influenceuse qui traite de sujets plus anodins.
(13/20)— Salomé Saqué (@salomesaque) January 2, 2024
Celle qui est un fervent soutien d’Éric Zemmour ne se présente évidemment pas comme « influenceuse d’extrême droite ». Des spectateurs peu avertis peuvent facilement se retrouver dans une boucle de contenus sexistes poussés par les algorithmes, sans s’en rendre compte.
(14/20)— Salomé Saqué (@salomesaque) January 2, 2024
Et c’est comme ça que le sexisme infuse, notamment auprès des jeunes générations. Le bodycount est d'ailleurs un concept très répandu sur Tiktok par exemple, ultra tendance chez une partie des jeunes, comme le décrit bien cet article @LeHuffPost .
(15/20)https://t.co/q7pS0m4n6l— Salomé Saqué (@salomesaque) January 2, 2024
Dans les commentaires de nombreuses vidéos sur le sujet (qui cumulent des millions de vues) où des personnes sont interrogées au hasard dans la rue sur leur nombre de partenaires, au pire, les femmes qui auraient connu "trop" de partenaires se font copieusement insulter,
(16/20)— Salomé Saqué (@salomesaque) January 2, 2024
au mieux, on débat de si ce chiffre est « proche de la réalité » ou de si la jeune femme « ment pour se faire bien voir » (partant donc du principe que pour se faire bien voir il faut avoir eu peu de partenaires).
(17/20)— Salomé Saqué (@salomesaque) January 2, 2024