Parle-t-on de l’homosexualité dans les lois ? L’homosexualité n’est pas présente dans le code de Hammurabi qui portant sanctionne des comportements sexuels comme l’adultère des femmes. L’homosexualité ne semble pas pénalement répréhensible à Babylone. pic.twitter.com/C3mpjWY6dj
— Thoukudidès 𒈗𒃲 (@Thoukudids1) December 11, 2022
Idem pour un recueil de lois Hittite, qui n’évoque des sentences contre des actes homosexuels que s’ils ont lieu dans un contexte incestueux. pic.twitter.com/n5Lk8ObiuB
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Un point + délicat sont des lois assyriennes, qui lues rapidement semble induire une pénalisation de l’homosexualité. Néanmoins les auteurs de l’ouvrage mentionné au début, juge que la pénalisation serait seulement celle d’un acte sexuel non consenti par la sanction d’un seul. pic.twitter.com/ewbtwQqWpS
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Nous pouvons également ajouter que des textes astrologiques néo-babylonien (Ier millénaire) présentent des incantations/prières dont l'objectif est de favoriser l'amour d'une personne d'un certain sexe envers une personne d'un certain sexe également. (Absence femme/femme). pic.twitter.com/t7sMY1a64c
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Bien que cela n’ait pas été dit explicitement par les auteurs de l’ouvrage, j’ai trouvé qu’il y avait des similitudes entre l’homosexualité, vécue et perçue, en Grèce et en Mésopotamie.
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Bien que cela soit variable d’une cité grecque à l’autre, en général l’homosexualité était tolérée quand on restait dans le cycle de l’éromène. Un homme mûr pouvait s’éprendre d’un homme jeune et avoir des relations sexuelles avec lui, mais seulement s’il était le « dominant ». pic.twitter.com/9vhcEa9vUq
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Un homme mûr ne devait pas « recevoir » et il n’était pas bien vu pour lui d’avoir des relations sexuelles avec un homme de son âge et de son niveau social.
(extrait de l'introduction du Banquet de Platon par Luc Brisson) pic.twitter.com/SH5DisvkGV— Thoukudidès 𒈗𒃲 (@Thoukudids1) December 11, 2022
Cette notion de l’importance du statut social et du rôle actif dans le rapport sexuel n’est donc pas sans rappeler l’homosexualité mésopotamienne, sauf que dans le cas mésopotamien cela semble plus libre ne serait-ce qu’au niveau de l’âge.
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Il semble que l’on puisse en conclure une certaine généralité qui voudrait que l’homosexualité soit tolérée et socialement acceptable quand il s’agit d’une relation secondaire, et davantage quand on est celui « qui donne ».
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Néanmoins comme le souligne les auteurs de l'ouvrage, malgré cette relative liberté sexuelle, il est fort probable qu'il serait reproché à un homme non marié et sans enfants son homosexualité. Cela du fait de l'importance sociale et éco° du mariage et d'avoir une descendance.
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