Cependant les chercheurs ont aujourd'hui montré qu'ils en étaient en partie capable tout simplement car certains enfants de prêtres suivaient une éducation scribale à domicile, comme le montre le cas du prêtre-lamentateur Ur-Utu qui employait un scribe pour enseigner à son fils. pic.twitter.com/eWv0aV4JiB
— Thoukudidès 𒈗𒃲 (@Thoukudids1) January 15, 2023
Il est cependant mis en avant le fait important que suivre les enseignements d'un scribe n'amènaient pas nécessairement au métier de scribe,et que différents niveaux d'apprentissages existaient. Ainsi le niveau des prêtres étaient de fait en moyenne inférieur à celui des scribes. pic.twitter.com/qrKWUJM8qp
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Parmi des niveaux assez mineurs d'alphabétisation, on peut citer les marchands paléo assyriens (2000-1800). Les marchands de la ville d'Aššur commercaient avec de nombreuses villes du sud de l'Anatolie. pic.twitter.com/V59DKMtfFG
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Il fut établi par les chercheurs que les marchands écrivaient leurs messages eux-mêmes. Ils entretenaient des échanges par courriers avec leurs familles lors de leurs déplacements. Il fut noté une faible diversité du corpus de signes utilisé ainsi qu'une simplification des signes pic.twitter.com/zjVUnNmB0z
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Ainsi les marchands assyriens (pour certains) avaient tout à fait la capacité d'apprendre à lire et à écrire. De plus le recours à un scribe pour chaque message engendrerait un coût potentiellement non négligeable pour le marchand. pic.twitter.com/8vyUl9W2lC
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Les études sur les archives de Mari ont permis de montrer également que certains administrateurs et militaires pour des raisons d'efficacité et de discrétion pouvaient également savoir lire et écrire. Encore une fois cela pouvait être à des niveaux très disparates. pic.twitter.com/1FgCstN5XL
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Le pouvoir royal pouvait avoir besoin d'un scribe pour écrire une longue lettre à la composition complexe et recourir à un simple administrateur pour un message protocolaire totalement codifié demandant une faible maîtrise de l'écriture. pic.twitter.com/JPw2lQ4lS0
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Sur certaines tablettes émanant du roi de Mari, Zimri-lim, il est spécifiquement marqué que seul le destinataire doit lire la lettre.
Généralement les courriers sont lus aux rois ou officiers. C'est d'ailleurs pour cela qu'on dit "qu'on écoute une tablette" plutôt que lire. pic.twitter.com/LLz3CAiTQ2— Thoukudidès 𒈗𒃲 (@Thoukudids1) January 15, 2023
Pourquoi pensait on que seuls les scribes savaient lire en Mésopotamie?
Dominique Charpin l'explique en démontrant que le cunéiforme et la langue qui y est liée (diffère en fonction lieu et période) ne sont pas si compliqués à apprendre que certains ont voulu le faire croire.— Thoukudidès 𒈗𒃲 (@Thoukudids1) January 15, 2023
Ainsi il rappelle à juste titre que si l'assyriologue actuel est noyé sous des centaines et des centaines de signes qui ont pour la plupart plusieurs lectures, cela est en fait le fardeau de l'épigraphiste moderne et non pas du mésopotamien antique. pic.twitter.com/Pm0zKO3v7S
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