En l’absence de loi fédérale sur la protection des données, aucun texte n’encadre l’activité des data brokers. Des sénateurs s'en inquiètent, mais à ce jour, un seul État, le Massachusetts, interdit le chalutage des données de géolocalisation autour des établissements de santé pic.twitter.com/eet9n5tZR4
— Olivier Tesquet (@oliviertesquet) May 23, 2022
C'est une industrie du miroir sans tain : on ne connaît pas le nom des courtiers en données, mais eux savent 3000 choses sur chaque individu. Il s'agit d'une bombe à retardement qui fait voler en éclats la notion même d'intimité. Et ici, ce sont les femmes qui vont trinquer.
— Olivier Tesquet (@oliviertesquet) May 23, 2022
Le lien au début du thread était cassé, voici le bon : https://t.co/89PeNgGekD
— Olivier Tesquet (@oliviertesquet) May 23, 2022
Et sur le même sujet, lire le papier de @W_Chloe dans @Le_Figaro : https://t.co/cB7xxmSCDF
— Olivier Tesquet (@oliviertesquet) May 23, 2022
En 2020, dans À la trace, mon chapitre sur les courtiers en données et le contrôle social sournois qu’ils exercent s’ouvrait déjà sur un exemple de femme enceinte… pic.twitter.com/VJGNYnZoOT
— Olivier Tesquet (@oliviertesquet) May 23, 2022
Le Canard évoque aussi cette « police des utérus ». La prochaine fois que quelqu’un vous dit « je n’ai rien à cacher », parlez-lui de ça. https://t.co/zd7vsd4IKT
— Olivier Tesquet (@oliviertesquet) May 27, 2022
40 parlementaires américains écrivent à Google et Apple pour leur demander de protéger les données de géolocalisation des femmes enceintes de l’appétit de la police et de courtiers peu scrupuleux voire mal intentionnés.https://t.co/pE0Aa4fZ1v
— Olivier Tesquet (@oliviertesquet) May 31, 2022
L’intention est louable mais trahit une inquiétante impuissance politique : incapable d’offrir la protection du droit aux femmes, le législateur s’en remet 1) au bon vouloir de monopoles privés 2) à la capacité technique des femmes à déjouer elles-mêmes cette surveillance.
— Olivier Tesquet (@oliviertesquet) May 31, 2022
Je complète ce thread : aux abords des cliniques américaines, les militants anti-choix ne reculent devant aucune technologie pour harceler les femmes. Certains vont même jusqu'à installer de faux réseaux wi-fi pour les inonder de propagande.https://t.co/aMpZk4pY4X pic.twitter.com/nQrvwFxfhr
— Olivier Tesquet (@oliviertesquet) May 31, 2022
Déjà dans les années 90, les fondamentalistes consignaient leurs plaques d'immatriculation pour les identifier et les traquer jusque chez elles. Ça leur coûtait seulement 5 dollars. Avec l'irruption de la reconnaissance faciale, c'est désormais gratuit.https://t.co/5NZxwlrmZJ
— Olivier Tesquet (@oliviertesquet) May 31, 2022