C'est l'occasion de le répéter une bonne fois pour toutes : dans une enquête journalistique, une capture d'écran n'est pas une preuve suffisante. Ce genre de fiasco abîme l'ensemble de la profession, qui n'a pas besoin de ça.
— Olivier Tesquet (@oliviertesquet) June 23, 2022
Ce n'est ni sa photo iOS, ni sa photo WhatsApp, ni sa photo Telegram. C'est un échange sous Android. Cela voudrait donc dire que la destinataire (la femme de ménage) a ajouté la photo de Garrido puis l'a légèrement recadrée. Qui fait ça ? pic.twitter.com/UFpYHVSx4P
— Olivier Tesquet (@oliviertesquet) June 22, 2022
Ce ne serait pas la première fois que Le Point se fait piéger. En 2010, dans le cadre d'un dossier sur l'immigration, l'hebdomadaire avait interviewé une femme de polygame… qui n'existait pas.https://t.co/sYlQp6JQNu pic.twitter.com/OfT8VCSTND
— Olivier Tesquet (@oliviertesquet) June 22, 2022
Fautes de conjugaison grossières, photo de profil identique à celle de son compte Twitter, cet échange a été authentifié ? 🤨 https://t.co/vjWVhbAdA1
— Olivier Tesquet (@oliviertesquet) June 22, 2022
Aux Etats-Unis, les femmes ont un nouvel ennemi : leur téléphone. Alors que le droit à l'avortement est menacé, le secteur opaque des courtiers en données pourrait aider les groupes anti-choix et la police à les harceler.
— Olivier Tesquet (@oliviertesquet) May 23, 2022
Une récente enquête de @motherboard démontre qu'il suffit de débourser 160$ pour acquérir les données de géolocalisation des personnes qui se sont rendues au planning familial, permettant in fine de les identifier.https://t.co/FDVnhPNJQn
— Olivier Tesquet (@oliviertesquet) May 23, 2022
Ce qui fait peser un réel danger de violence : en 2020, la @NatAbortionFed a dénombré plus de 50 agressions à l’extérieur de cliniques, et près de 3 500 cas de harcèlement téléphonique ou par mail.https://t.co/UwW9gZqNGm
— Olivier Tesquet (@oliviertesquet) May 23, 2022
Mais ce n'est pas tout. Des applications de suivi du cycle menstruel mouchardent auprès de Facebook, d'autres sont directement financées par des groupes anti-choix obsédés par la surveillance des modes de vie.https://t.co/EpJCKiK2uq
— Olivier Tesquet (@oliviertesquet) May 23, 2022
Un simple historique de recherche peut devenir dangereux : 19 États imposent déjà la présence d’un médecin lors d’une IVG médicamenteuse, obligeant certaines femmes à utiliser Internet pour s'orienter dans leur démarche.
— Olivier Tesquet (@oliviertesquet) May 23, 2022