29/ Un autre gros morceau est découvert par hasard le 27 janvier 1978 par des aventuriers au milieu d'un voyage de quinze mois à travers le nord du Canada.
La phase 1 de l’opération Morning Light se termine à la mi-avril 1978. pic.twitter.com/tV78p3LHFI— Michaël Mangeon (@Mangeon4) November 11, 2022
30/ Dans la zone de recherche, on trouve environ 10 000 habitants, inquiets pour leur santé. Les Inuits, les Chipewyan et les habitants de Yellowknife reçoivent des instructions, comme sur ce panneau. pic.twitter.com/kx8BBiHGVt
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31/ L’inquiétude, amplifiée par le suivi médiatique, est fondée : certains objets retrouvés présentent de forts taux de radioactivité (5 Gy/h au contact pour le plus radioactif) pouvant entraîner des dangers sanitaires importants, voire la mort. pic.twitter.com/DRjcdFSY4l
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32/ Lors de la phase 2, jusqu'en octobre 1978, les équipes opèrent des recherches poussées dans les zones habitées : villes/villages et autour des pavillons de chasse et de pêche. Les équipes de recherche font également l’objet d’un suivi dosimétrique (info : 40 mrem = 0.4 mSv) pic.twitter.com/n9a856ArpI
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33/ Sur l’ensemble de l’opération, environ 65 kg de matériel issus du satellite sont récupérés, dont des centaines d’objets radioactifs allant de particules (de la taille d’un grain de poivre) utilisées dans le réacteur nucléaire à des pièces beaucoup plus imposantes. pic.twitter.com/WeV4nP8wqR
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34/ Les débris sont analysés par les Whiteshell Laboratories de la commission atomique du Canada. Les spécialistes ont pu découvrir des détails techniques sur le réacteur et ont estimé qu’environ 92,5 Térabecquerel [Tbq] de radioactivité a été relâché sur le sol canadien. pic.twitter.com/TIVKNUo3oE
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35/ Les suites de l’histoire sont aussi juridiques et politiques. L’URSS considère ne devoir aucune compensation au Canada qui a refusé son aide. Le Canada tente d'amplifier les dégâts causés par le satellite. En 1981, les 2 parties sont ok pour 3 millions de $ de compensation. pic.twitter.com/c64eJpHQM4
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36/ Après l’opération Morning Light, de nombreux travaux visant à étudier les satellites à propulsion nucléaire et accroître la sûreté de cette technologie pour l’exploration spatiale seront mis en place, notamment des modifications du design du réacteur BES-5 soviétique. pic.twitter.com/NqhgSJBN9g
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37/ Si les experts canadiens et US ont finalement conclu après l'opération que les risques pour la santé sont minimes…l'histoire du Cosmos 954 est encore vivante.
Pour preuve, voici une recherche de débris du satellite soviétique, quelque part au fin fond du Canada.
FIN pic.twitter.com/BUc8UsdRdk
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38/ Sources en photoshttps://t.co/DZpwrjTp5Whttps://t.co/2ZGamPBQFZhttps://t.co/YCKPywrfWGhttps://t.co/Xq59XKqVIMhttps://t.co/xpaXVj5n83https://t.co/oFiTrdneiMhttps://t.co/mODKq10pychttps://t.co/OVrvw8Xubshttps://t.co/1yGrLd3c9phttps://t.co/3mBlDZaJH5 pic.twitter.com/WqhiawBBjK
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