19/ Le 24 janvier 1978 à 6h58, le satellite Cosmos 954 entre dans l'atmosphère au-dessus de l'île de la Reine-Charlotte, un archipel canadien situé au large de la Colombie-Britannique. Il se désintègre et son compartiment réacteur est rompu. pic.twitter.com/Za8mTnfJ3Z
— Michaël Mangeon (@Mangeon4) November 11, 2022
20/ Les débris se dispersent depuis la bordure ouest du Grand lac des Esclaves dans les Territoires du Nord-Ouest du Canada, se déplaçant vers l'est-nord-est sur une distance de 800 km le long de la rivière Thelon jusqu'à la région juste au nord de Baker Lake. pic.twitter.com/b1sZia2tn1
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21/ Pierre Elliott Trudeau (à gauche), 1er ministre canadien est informé par le président américain Jimmy Carter (à droite). Les USA offrent une assistance pour localiser les débris et nettoyer la zone. Le Canada accepte et refuse l’aide de l’URSS. pic.twitter.com/o8j0FVa6Iv
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22/ C’est le début de l'opération Morning Light (Lumière du matin), un nom donné en raison de la trace lumineuse laissée par le satellite très tôt le matin du 24 janvier 1978 au-dessus du Nord canadien où le soleil ne se lève que quelques heures en hiver. pic.twitter.com/4zK5Fk1VCm
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23/ Une équipe mixte canadienne et américaine est mise en place. Elle est composée de soldats canadiens, de scientifiques et de spécialistes américains qui doivent passer au peigne fin la zone pouvant accueillir des débris radioactifs. pic.twitter.com/Lmn8cNPHZa
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24/ Évidemment, la recherche est complexe : Un territoire de 124 000 km2 de nature sauvage subarctique doit être inspecté avec des températures qui descendent sous les -40 °C, en plein cœur de l’hiver. Un camp est établi, Camp Garland, également appelé Cosmos Lake. pic.twitter.com/NV8Oioxf9q
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25/ Un avion spécial WC-135 Constant Phoenix, conçu spécifiquement pour détecter les explosions nucléaires, fouille l'atmosphère à la recherche de radioactivité mais ne décèle rien, tout comme des U-2 américains (photo) qui effectuent des vols d'échantillonnage sans résultat. pic.twitter.com/NTxW7BGRBD
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26/ Des spectromètres à rayons gamma sont installés sur les aéronefs canadiens CC-130 Hercules. Les avions détectent les rayonnements émis par la surface, survolant un quadrillage à 1000 pieds au-dessus de la zone suspecte du crash du satellite. Les résultats sont concluants. pic.twitter.com/5MRfh4RN2L
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27/ Des hélicoptères équipés de matériel de détection sont ensuite envoyés sur ces sites pour localiser précisément la source radioactive. Une équipe de récupération suit pour inspecter la zone au sol et récupérer toutes les matières radioactives. pic.twitter.com/HhdPd2bcHk
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28/ La zone est ratissée et des objets parfois très radioactifs sont découverts comme en février 1978 : des tiges et de cylindres de béryllium partiellement enfoncées dans la neige et la glace affolent les compteurs de l’équipe de récupération qui affiche 1 Gy/h. pic.twitter.com/939vuaHCUJ
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