Encore mieux : certains plans de villes présentent des entreprises dont les activités étaient à l'époque inconnues du grand public ! C'est le cas sur la carte de Seattle, où un pictogramme indique une usine de… fabrication de torpilles sous-marines !
— Jules Grandin (@JulesGrandin) February 27, 2024
Sur Seattle, la comparaison entre la carte soviétique de 1973 et celle (américaine) de l'USGS montre bien l'impressionnant niveau de détail des cartes soviétiques pic.twitter.com/MA1NLtxj0w
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C'est encore plus visible sur la comparaison de la carte de Pembroke (🇬🇧) par les soviétiques (1950) et par les anglais de l'Ordnance Survey (1953). Avec la version Google Maps en bonus pic.twitter.com/1g18EuDbry
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La carte de Chatham (🇬🇧) montre l'usine de fabrication des sous-marins de la Royal Navy, et indique la capacité et la largeur des ponts. Une information extrêmement sensible, qui n'était pas présente sur la carte Ordnance Survey contemporaine pic.twitter.com/LI8raFBpvM
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Celle de San Diego (🇺🇸) présente aussi des détails sur les installations militaires navales qui n'apparaissent pas sur la carte américaine. Elle est aussi accompagnée d'un long texte qui fourmille d'informations : transports, télécommunications… pic.twitter.com/NSp4ct0ksp
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… mais aussi profondeur des voies d'eau, longueur de la piste d'aéroport, informations sur la température, les usines, les fermes voire sur l'urbanisme générale de la ville (indications sur la présence de jardins en fonction des quartiers)
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Sur la carte de Londres, on peut voir figurer en vrac : les ministères, les cours de justice, Scotland Yard, les bureaux de postes, la BBC, la mairie, les universités, les quartiers généraux de la marine… mais aussi les stations de métro et les jardins de Hyde Park ! pic.twitter.com/XHPWT4gLSv
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Le terrain permet de faire figurer des informations capitales en cas ou de conflit : camps militaires, sites industriels, profondeur des canaux, état des routes, écart entre les arbres des forêts… Tout un tas d'informations invisibles sur une photo aérienne ou satellite
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Ce travail de fourmi mené sur des dizaines d'années est d'une telle précision, notamment dans le tracé des limites et des frontières, que ces cartes ont été utilisées longtemps après la chute de l'URSS, et certaines le sont encore aujourd'hui
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Ces cartes, qui étaient frappées du secret le plus absolu durant la Guerre Froide, se retrouvent à partir des années 1990 dans toutes les mains, qu'elles soient américaines, anglaises ou russes. pic.twitter.com/p9LndY5ZBQ
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