Mais personne ne parle jamais de son arrêt de l'alcool dû à une accoutumance. C'est tabou.
On imagine de suite cette personne complètement dépravée, ingérable, complètement torchée, presque au bord du coma éthylique dès 18h le soir…
— Charlie Danger (@revuesdumonde) February 3, 2020
Alors que la majorité des alcooliques sont des buveurs modérés (ou non) mais constants.
— Charlie Danger (@revuesdumonde) February 3, 2020
Bref, je vous dit tout ça parce que si vous connaissez quelqu'un dans votre entourage (ou vous, hein) qui possède certains de ces comportements "socialement acceptés" mais qui relèvent de l'alcoolisme, essayez de faire de la prévention.
— Charlie Danger (@revuesdumonde) February 3, 2020
Le risque avec ce type de pratiques, c'est qu'elles s'installent, que l'accoutumance grandisse sans même s'en rendre compte, que les doses augmentent et qu'on se trouve dans une situation périlleuse pour sa santé, sans même réussir à voir un problème.
— Charlie Danger (@revuesdumonde) February 3, 2020
En France, on est les champions pour rendre l'alcool socialement très accepté. On boit pour tout. Pour fêter les choses, pour sortir, pour tout.
Et paradoxalement, on a aucune notion d'à partir de quand on est considéré comme aillant une consommation abusive.
— Charlie Danger (@revuesdumonde) February 3, 2020
C'est un vrai problème de santé publique. Et le fantasme qui existe autour du mot "alcoolique" n'aide vraiment pas à se rendre compte que cette addiction est en vérité bien plus répandue qu'on ne le croit.
— Charlie Danger (@revuesdumonde) February 3, 2020
Donc si vous avez un doute sur votre situation ou celle d'un proche, un petit rappel des chiffres que nous fournit l'OMS :
— Charlie Danger (@revuesdumonde) February 3, 2020
Dans l’ensemble, 5,1% de la charge mondiale des maladies et traumatismes, tels que mesurés par les années de vie ajustées sur l’incapacité (DALY), est attribuable à l’alcool.
— Charlie Danger (@revuesdumonde) February 3, 2020
5 millions de Français sont en difficulté avec l'alcool. Les conséquences sanitaires directes ( cancers, maladies cardiovasculaires, psychiques, etc.) d'une consommation régulière et excessive représentent 23 000 morts par an, contre environ 4 000 liés à des accidents de la route
— Charlie Danger (@revuesdumonde) February 3, 2020
Bien souvent l'alcoolisation se fait de façon innocente et le buveur.euse pense être "dans la norme". Il est ainsi important de rappeler que la consommation commence à être considérée comme très importante à partir de :
— Charlie Danger (@revuesdumonde) February 3, 2020