Mais dans les années 1980, la balance a commencé à pencher dans l'autre sens, avec
l’arrivée de l’échographie. Les futurs parents découvraient le sexe de leur bébé et se précipitaient ensuite pour acheter tout le matériel nécessaire en "version fille" ou "version garçon".— Sophie Gourion (@Sophie_Gourion) December 22, 2022
L'autre raison est purement capitaliste : en créant des jouets genrés, on double les intentions d'achat. Pas question pa ex que le petit frère récupère le vélo rose de sa sœur.
— Sophie Gourion (@Sophie_Gourion) December 22, 2022
Un garçon a ainsi 3 fois +de chance de jouer à la poupée s’il a des sœurs. Et une fille2 fois + de chance de jouer aux petites voitures si elle a des frères.
— Sophie Gourion (@Sophie_Gourion) December 22, 2022
En crèche, les garçons jouent avec des jeux de "garçons" quand ils sont observés par un adulte, et quand ils pensent qu'ils ne le sont pas, ils ont des jeux beaucoup plus variés. Le masculin se construit encore beaucoup dans le rejet du féminin.
— Sophie Gourion (@Sophie_Gourion) December 22, 2022
Pour les petits garçons, le féminin est «contagieux», alors que ce n’est pas le cas pour le masculin auprès des filles. Alors qu’on encourage les filles à être tout ce qu’elles veulent astronaute ou médecin on décourage les garçons d’avoir des intérêts considérés comme féminins.
— Sophie Gourion (@Sophie_Gourion) December 22, 2022
Aujourd'hui, seuls 17% des métiers sont mixtes et on ne peut nier l'importance des stéréotypes dans les choix d'orientation encore aujourd'hui extrêmement genrés.
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Enfin au sujet de la phrase "Le privé est politique et il faut laisser les enfants en dehors de tout ça" une image vaut mieux que 1000 mots. pic.twitter.com/uAZbyC6Ttu
— Sophie Gourion (@Sophie_Gourion) December 22, 2022
Je pourrais disserter de la question pendant des heures mais le format de Twitter ne s'y prête pas forcément. Je conclurai avec les mots de @lucilepeytavin qui estime que si nos enfants étaient
élevés sans différences, on économiserait près de 100 milliards d’euros par an.— Sophie Gourion (@Sophie_Gourion) December 22, 2022
"On pourrait investir dans des politiques publiques de façon très importante. Et aussi dans le quotidien des citoyens et citoyennes, il y aurait une différence"
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'Les taux de criminalité et délinquance baisserait drastiquement et donc on vivrait tous plus sécurité, on aurait moins peur de marcher seul.e dans la rue, se faire voler son sac ou laisser ses enfants jouer dehors'
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