on peut dire une formule comme :
« Est-ce que ça a pu t’arriver, juste 1 fois ? »
Ce qui peut permettre parfois à l’enfant de nous dire un peu, du moins au début, pour voir s’il est cru, tester notre confiance, et ensuite, un jour peut-être, dire davantage plus tard.
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Si l’enfant répond « oui » on peut ensuite préciser par :
« Il s’agit de choses embêtantes ou de choses dégoutantes ? »
Chez 1 enfant chez qui on a des doutes, on peut aussi essayer l’approche suivante :
« Tu connais la différence entre les bons (une surprise a un copain)8/
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et les mauvais secrets (quelque chose qu’on veut cacher, qui nous embête) ?
Et si tu avais un mauvais secret, à qui tu en parlerais ?
Et si ta maman apprenait ton secret, comment elle réagirait ?
Et si moi je l’apprenais, comment penses-tu que je réagirais ? »
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Il s’agit de créer un contexte sécurisant en tournant progressivement autour du pot.
Pour ne pas brusquer l’enfant.
Et voir si des éléments pourraient confirmer nos inquiétudes.
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Chez un enfant qui a des TOC de lavage des mains que l’on pense en lien avec une agression sexuelle ou un viol :
« Quand on se lave les mains comme tu le fais plusieurs fois par jour, c’est parfois car on se sent sale.
De quoi tu pourrais te sentir sale, toi ? »
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Si un enfant dévoile un fait, on peut lui demander :
« Tu as été surpris que ton père te fasse ça ? »
Si l’enfant n’a pas été surpris c’est sûrement qu’on lui a déjà fait avant.
Ceci pour rechercher d’autres agresseurs.
Ou plusieurs agressions d’un même agresseur.
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Quand on fait un signalement, c’est qu’on espère un engagement de la justice, mais c’est aussi un outil de travail et de collaboration avec la famille.
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Ne pas hésiter à dire à l’enfant, afin de le prévenir :
« La justice est parfois très mauvaise, moi je signale parce que ça relève de la loi mais je ne suis pas la loi. Ça peut malheureusement être classé sans suite ».
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Parfois, le signalement suffit à ce que l’agresseur arrête, même si c’est classé sans suite.
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Si classement sans suite, on peut préciser à l’enfant :
« ce n’est pas qu’on ne te croit pas, c’est que la justice estime qu’elle n’a pas assez de preuves, mais sache que certains dossiers parfois peuvent être rouverts plusieurs années après. Si tu le souhaites. »
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