Les gens parlent parfois de dépression souriante. Ils donnent le change à un dîner, ils papotent, ils peuvent même faire rire la galerie et sembler passer du bon temps. Mais au fond d’eux c’est gris, dark, c’est le chaos, tout brûle. Et tout le monde autour n’y voit que du feu.
— Hugo 🧠 Baup (@Hugo_Baup) July 19, 2024
Arrêtons de dire que le sport c’est le meilleur antidépresseur EVER.
Pour faire du sport il faut de l’énergie et de la motivation.
Souvent dans la dépression tu n’as ni l’un ni l’autre.
À la rigueur on peut dire que le sport est un bon moyen de prévenir certaines dépressions.
— Hugo 🧠 Baup (@Hugo_Baup) July 25, 2024
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Comment évoquer les choses avec un enfant chez qui on suspecte des agressions sexuelles ou viols ?
Vous trouverez ici des propositions de phrases et formules permettant de questionner un enfant chez qui on a des doutes.
Quand on manque de mots.
1/
— Hugo 🧠 Baup (@Hugo_Baup) October 16, 2024
Ces propositions s’adressent à la fois aux professionnels de santé mais aussi à tout citoyen, parent, éducateur, professeur, proche, ami, qui suspecte des choses mais manquent de mots.
Prudence avec les mots mais nécessité de les dire.
2/
— Hugo 🧠 Baup (@Hugo_Baup) October 16, 2024
Avoir à l’esprit qu’on peut dire à un enfant qu’il a peut-être été victime d’une violence sexuelle, de manière générale (avec des mots adaptés à l’âge et au contexte) parce qu’on a remarqué des signaux d’alertes chez lui qu’on retrouve souvent chez les victimes.
3/
— Hugo 🧠 Baup (@Hugo_Baup) October 16, 2024
Mais on ne peut pas suggérer directement à un enfant qu’il aurait été victime de TEL acte précis, par untel ou untel.
Sinon on oriente trop la discussion.
Et parfois on a en tête un suspect idéal qui n’est pas le bon.
Parfois aussi il y a plusieurs agresseurs.
4/
— Hugo 🧠 Baup (@Hugo_Baup) October 16, 2024
1er conseil :
Parler tranquillement, lentement, pour mettre en confiance l’enfant et ↘️ le seuil de vigilance.
Car chez des enfants victimes d’agressions sexuelles ou viols, souvent le radar de détection du danger est en hypervigilance constante, sur le qui-vive.
5/
— Hugo 🧠 Baup (@Hugo_Baup) October 16, 2024
Aux urgences, vous pouvez utiliser la formule :
« Ici on reçoit souvent des enfants qui font des choses étranges parce qu’ils ont vécu des choses embêtantes, est-ce que toi ça a pu t’arriver ? »
Si l’enfant répond non ou ne répond pas et qu’on a des éléments pour continuer
6/
— Hugo 🧠 Baup (@Hugo_Baup) October 16, 2024