Le nombre d’études dédiées à ce sujet est assez important. Elles ont été menées depuis bien des années et dans de nombreux de pays.
— astropierre (@astropierre) September 28, 2019
Ici, la question précise est la suivante : Est-ce que les enfants élevés par un couple homosexuel ont, à cause de cette structure familiale, plus de problèmes de développement émotionnel, relationnel, scolaire ou psychologique ? Leur construction personnelle est-elle affectée ?
— astropierre (@astropierre) September 28, 2019
Sans inonder ce thread de liens, si vous voulez des articles scientifiques (abstracts ou texte entier en fonction des publications) qui ont été publiés sur ce sujet, je vous ai fait un PDF, téléchargeable ici ( https://t.co/PDmo4PUet2 ), où vous pourrez les retrouver. pic.twitter.com/26DLX099r8
— astropierre (@astropierre) September 28, 2019
Sur ce PDF se trouve une liste (non exhaustive) d’une cinquantaine de papiers issus de différents pays (Etats-Unis, Italie, Suède, Grande Bretagne, Australie…) et publiés dans différentes revues, entre 1981 et 2016.
Je vous laisse en prendre connaissance.— astropierre (@astropierre) September 28, 2019
Sur la base de ces travaux (et d’autres encore), il existe un consensus scientifique : le fait d’avoir deux parents de même sexe/genre n’altère pas la construction (personnelle ou sociale) de l’enfant.
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En 2014, une revue d’articles de l’American Sociological Association sur plus de 40 études (https://t.co/RAERP8TFjU) concluait que les enfants élevés par des couples homosexuels possédaient, in fine, les mêmes niveaux de développement cognitif, social et d’équilibre psychologique
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En 2010, une méta-analyse de 33 études ( https://t.co/yK7wxjJzQh ) montrait aussi que ni la santé ni le bien-être des enfants n’étaient affectés par la sexualité de leurs parents (Etaient aussi évalués l’attachement, les problèmes de comportement et la réussite scolaire).
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Ce qui se dessine aussi, dans ces travaux, c’est que l’attention des parents envers l’enfant, les soins et le soutien apportés influent bien plus sur son bien-être et son développement positif que le nombre de parents, leur genre ou leur sexualité.
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Y-a-t ’il des études dont la conclusion va à l’inverse de ce consensus ?
Elles sont plutôt rares mais il en existe quelques-unes. Celle-ci, par exemple, de Regnerus et al. : https://t.co/8xtaVLAgqO— astropierre (@astropierre) September 28, 2019
Elle conclue au fait que les adultes suivis (18 à 39 ans) dont les parents étaient gays/lesbiennes ont de moins bons résultats sur le plan social, émotionnel et relationnel que ceux élevés par des parents biologiques hétérosexuels, mariés ou non.
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