Militer pour la fin de vie sans défendre la qualité de vie ? Un non-sens.
Pourquoi la fin de vie, ce n'est pas juste un choix personnel.
Depuis le 16 mai dernier, une proposition de loi sur la fin de vie est débattue à l’Assemblée nationale. L’euthanasie est un sujet délicat et complexe mais pour lequel une majorité de Françaises et de Français sont favorables (plus de 80% d’après les différents sondages). En particulier à gauche. Seulement, de nombreuses personnes malades et handicapées alertent sur la dangerosité du texte à venir. En effet, nombre d’entre elles vont se retrouver contraintes de demander à mourir. Non pas parce qu’elles le souhaitent, mais pour éviter de souffrir dans une société qui se préoccupe de moins en moins d’elles (l’hopital décline, les aides humaines sont insuffisantes, les personnes handicapées et malades sont souvent exclues). Le choix de l’euthanasie est-il alors réellement libre quand tout le reste est inaccessible ? À travers une analogie frappante avec les droits reproductifs, @somewritercat montre les dangers d’un accès inégal.
Militer pour la fin de vie sans défendre la qualité de vie ? Un non-sens.
Pour aller plus loin :
Un autre exemple pour comprendre pourquoi il est nécessaire de repenser à la dignité avant de penser à la fin de vie :
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