Par Maxime 30/09/2022

L’effrayante passion amoureuse suscitée par un tueur en série : l’affaire Jeffrey Dahmer

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Le 21 septembre dernier sortait sur Netflix la mini-série « Dahmer – Monstre : l’histoire de Jeffrey Dahmer ». Il s’agit du portrait de Jeffrey Dahmer, l’un des tueurs en série des plus prolifiques aux États-Unis, de son enfance compliquée à ses crimes, jusqu’à sa condamnation. Bien que n’ayant pas eu de publicité, la mini-série fait partie des plus vues du service de streaming. En cause, la passion dévorante des spectateurs et spectatrices pour les affaires criminelles mais également pour la personnalité du tueur en série.

 

Une série trop sensationnaliste ?

Aussitôt après la sortie de la mini-série, de multiples critiques ont eu lieu. On reproche à la série de ne se concentrer que sur le tueur en série et pas assez sur les victimes. Les familles et ami(e)s des victimes ont d’ailleurs beaucoup de mal à voir ressortir une nouvelle fiction sur cette affaire, ce qui fera ressortir inévitablement les mauvais souvenirs. Netflix se défend en parlant de l’angle de la mini-série qui explique comment les problèmes de justice et les inégalités ont pu permettre à Jeffrey Dahmer de faire autant de victimes (les policiers ont souvent été alerté mais comme les victimes étaient noires et homosexuelles, aucune enquête n’a été menée).
 
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Après avoir regardé Dahmer, je me suis rendu compte que si Jeffrey Dahmer a réussi à devenir un tueur en série, c’est parce que la police américaine avait un problème de racisme, et non parce qu’il était brillant. En fait, Jeff est un exemple de blanc privilégié.


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« Vous allez croire un homme blanc avec un casier judiciaire plutôt qu’un homme noir sans casier ». Cela résume bien pourquoi la série de Dahmer sur Netflix mérite d’être raconté. C’est une histoire sur le racisme, la pauvreté, la brutalité policière, l’injustice et les privilèges. Autant de sujets qui sont toujours d’actualité aujourd’hui.

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La police du Wisconsin entre 1978 et 1991.

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La sœur de la victime de Jeffrey Dahmer dans la série Netflix et la vraie Rita en 1992

 

La beauté de Jeffrey Dahmer :

Ce qui a cependant beaucoup choqué de nombreuses spectatrices et de nombreux spectateurs c’est l’empathie voire la passion dévorante ressentie pour Jeffrey Dahmer. Le tueur en série et Evan Peters, l’acteur qui le jouait, n’ont plus fait qu’un dans la tête de certaines personnes qui se sont mises à défendre celui qui a tout de même assassiné au moins 17 personnes, en en violant certaines et en en dévorant d’autres. Sans mise à distance, elles se sont même mises à avoir des sentiments pour lui. Un concept que l’on retrouve souvent pour des tueurs en séries mais qui reste glaçant, d’autant qu’il est affiché au grand jour sur Twitter.
 
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Faire jouer à Evan Peters le rôle de Jeffery Dahmer était une décision dangereuse parce que…


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Les puristes de tueurs en série :

De même, il y a également les fans des émissions des affaires de meurtres. En France, celles-ci sont légions avec la plus connue « Hondelatte raconte ». Ces fans connaissent tous les tueurs en séries, les collectionnent presque comme dans un album Panini. Et mettent beaucoup de leur personnalité dedans. Ce qui fait que lorsque certains crimes deviennent connus de tous, ils et elles ne se sentent plus spéciaux ou spéciales. Rappelons qu’on parle de tueurs en série et non d’un banal hobby.
 
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En vrac :

Terminons avec quelques tweets inclassables sur cette affaire assez dérangeante sur la nature humaine.
 
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