La prise de parole d’Emma Watson :

Outre sa carrière d’actrice, Emma Watson mène également une activité d’activiste féministe (même si elle est critiquée pour la mollesse de celle-ci). Fin septembre, elle intervenait dans le podcast “On Purpose with Jay Setty”, un podcast spécialisé dans la santé mentale des célébrités.
 

 
Pendant plus de 2 h, elle se confie sur sa vie personnelle. Mais c’est sa vision sur le mariage qui a beaucoup fait parler. Elle explique ainsi qu’elle est contente de ne pas s’être mariée jeune, cela “aurait été un carnage”. “Je ne me connaissais tout simplement pas encore assez bien. Je n’avais pas une idée suffisamment claire de mon objectif, de ma vision, ni de la manière dont j’allais me rendre utile. Je ne savais pas où je me sentais vraiment à ma place”, ajoute-t-elle. Elle termine par : “Je pense que c’est une forme de violence et de cruauté envers les gens, en particulier les jeunes, et surtout les femmes, que de leur faire croire qu’ils n’ont aucune valeur ou qu’ils n’ont pas encore réussi dans la vie parce qu’ils n’ont pas mené à son terme quelque chose qui, selon moi, ne peut et ne doit jamais être imposé”.
 

Le modèle de la tradwife :

Sur le Twitter US, les réponses violentes des masculinistes pleuvent : “Tu vas mourir seule”, “Personne veut te marier”, “À 35 ans tu es déjà expirée”. Aux États-Unis, pays qui devient chaque jour de plus en plus autoritaire, les droits des femmes reculent dangereusement. Dans cette vision patriarcale, la femme n’a plus qu’un rôle : celui de compagne et de mère.
 
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Une vision partagée par les masculinistes des réseaux sociaux qui tentent, sans succès, de faire croire que les femmes sont “périmées à 30 ans” !
 

Les relais en France :

Plus inquiétant, c’est l’arrivée en France de telles polémiques. Deux militantes bien connues de l’extrême droite se sont ainsi positionnées pour une plus grande pression sociale sur le mariage. D’un côté, Thaïs d’Escufon, militante identitaire bien connue, qui surfe sur les discours masculinistes pour se faire sa place d’influenceuse d’extrême droite.
 
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De l’autre, Eugénie Bastié, journaliste au Figaro, qui refuse d’être cataloguée d’extrême droite malgré… ses discours d’extrême droite.
 
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Ferventes catholiques toutes les deux (du moins en public), elles poussent pour que les femmes se marient tôt et aient des enfants. Un discours loin de la réalité puisque les femmes se marient de plus en plus tard et de moins en moins et que la croyance religieuse décline d’année en année en France. Nous ne sommes heureusement pas (encore) les États-Unis. Mais le projet politique de l’extrême droite française s’affiche dorénavant sans se cacher.
 
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Bonus :

Le mariage c’est déjà quelque chose mais alors les conditions de mariage, c’est encore un autre délire :