Par TwogFr 06/10/2016

La petite fille d’Alep

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Sur Twitter, une petite fille de 7 ans et sa mère nous racontent leur vie à Alep en Syrie.

Bana est une petite fille tout ce qu’il y a de plus normal. Mais Bana a moins de chance que les petites filles de notre pays : elle vit à Alep, en Syrie, lieu d’un des carnages les plus meurtriers de la guerre en Syrie.

Tout le monde peut se faire une idée de la guerre, essayer d’imaginer à quoi un quotidien rythmé par les explosions et les morts peut bien rimer. Mais même la réalité retransmise par les grands reporters des chaînes de télévision n’est pas assez épouvantablement réelle.


 

De nombreuses personnes en Syrie tentent d’alerter l’opinion mondiale sur leur quotidien, l’horreur que les mots ne suffisent pas à décrire.


 

Bana parle de son quotidien, et son quotidien c’est les bombes.


 

Parfois, c’est la maman de Bana, Fatemah, qui parle.


 

Nul ne peut dire si ce compte est authentiquement tenu par une mère et sa fille : la guerre en Syrie est aussi psychologique.

Bana et sa mère, situées du côté de la ville contrôlée par les rebelles, s’en prennent exclusivement aux bombes jetées sur elles par Vladimir Poutine et Bachar El-Assad.


 

Régulièrement, l’UNICEF dénonce une guerre faite pour terroriser les population civiles.

Selon l’organisation des Nations unies pour l’enfance, une centaine d’enfants sont tués chaque semaine dans la ville d’Alep, dans une guerre très meurtrière qui détruit des vies, des innocences, des avenirs.


 

La seconde ville du pays est rapidement devenue un enjeu stratégique dans cette guerre civile, et on n’a jamais été aussi loin d’une solution diplomatique. Laissant Bana survivre en pleine terreur, et nous à notre impuissance.

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