Sélections spéciales

La cravate, outil professionnel obligatoire ou accessoire d’un autre temps ?

Par Ptolomus 07/07/2021

 

La cravate est l’accessoire professionnel par excellence, mais qu’on aime ou pas, c’est un vêtement compliqué à porter. Plus personne ne sait faire des nœuds et c’est désagréable à porter autour du cou. La cravate devient de plus en plus le symbole d’une classe sociale aisée, le vestige des politiques qui tentent de montrer leur sérieux alors qu’ils s’adressent aux Français de façon totalement déconnectée. Le Covid aura-t-il fini d’achever la cravate comme il est en train de le faire avec la bise ? C’est en cours.

 

L’histoire de la cravate

Tout d’abord, parlons un peu de la cravate. Notre cravate actuelle vient de Croatie d’où elle tire son nom (cravate/Croate), elle a commencé à devenir à la mode au XVIIe siècle et remplace les jabots de dentelles qui étaient encore moins pratiques à porter. Au début la cravate est un vêtement bouffant cachant le cou, et petit à petit, elle se transforme en ce que nous connaissons aujourd’hui.
 
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“À porter avec une veste anthracite ou marron.”

 

La cravate, c’est sérieux

La cravate a toujours été un symbole de distinction sociale. Avant la révolution française, les aristocrates et autres privilégiés la portaient et son utilisation a été source de débats pendant la révolution. Cependant, la cravate n’a pas disparu et elle a même connu un grand succès puisque certaines personnalités (auteurs, comédiens, philosophes…) s’en sont emparé et l’ont popularisée. D’ailleurs, on remarque bien que la cravate est un outil politique, en 2017, les députés de la France Insoumise en ont fait un sujet à débat en refusant d’en porter une à l’assemblée nationale. Bien que n’étant pas obligatoire dans le règlement, ne pas la porter est considéré comme une insulte à la profession.
 
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Ça sert à quoi ?

Ça sert, on ne peut pas le nier. Surtout aux hommes politiques et à Avril Lavigne. La cravate est surtout portée parce qu’elle est obligatoire dans certaines professions. La cravate signifie avant tout “je suis quelqu’un de professionnel” bien qu’elle n’ait aucun intérêt vestimentaire particulier, c’est juste pour faire joli, mais certains lui ont trouvé une utilité.
 
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Comment ça se porte, une cravate ?

La cravate c’est toute une institution. Tout d’abord, il y a le nœud, mais quel nœud choisir ? Entre le Windsor, le Prince Albert, le Pratt et autres, on ne sait plus quoi faire. Ensuite il y a une longueur à respecter, si c’est trop court ou trop long, vous aurez l’air d’un·e idiot·e, il faut que le bout de la cravate titille votre ceinture, c’est tout. Ensuite il ne faut pas se tromper de couleur ou de ton ni mettre de cravates kitchs comme Henri Duflot dans le Bureau les Légendes. Compliqué.
 
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Quand les américains se moquaient de Donald Trump lorsqu’il portait sa cravate trop longue (elle dépassait largement sous la ceinture).

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On n’en veut plus

La cravate c’est quand même un accessoire peu pratique qui trempe dans vos plats à la cantine et qui vous sert le cou. Parfait pour vos étés caniculaires.
 
On ne remettra plus jamais de cravates, hein ? Les présentateurs TV, les politiciens et Diane Keaton (ndlr : actrice qui porte des cravates) peuvent continuer à en porter s’ils le veulent, mais la cravate c’est stupide et c’est ridicule avec un pantalon de survêt.
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Vrac

Ah qu’est-ce qu’on se marre.
 
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En tant que mon propre fils, je me suis acheté une cravate pour la fête des pères.
Et en tant que mon propre père, je me suis remercié et j’ai été déçu.

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