Guillaume Meurice censuré par Bolloré ? Il répond à nos questions
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Le dictionnaire humoristique « Le Fin Mot de l’histoire de France en 200 expressions » qui devait sortir le 29 septembre a finalement été suspendu. La raison ? L’éditeur évoque plusieurs passages qui pourraient poser problème sur le plan juridique. Mais ce sont surtout certains passages égratignant Vincent Bolloré, premier actionnaire de Vivendi, maison mère d’Editis, qui interrogent. Entretien avec @GMeurice pour en savoir plus.
Compte tenu des relations que tu entretiens avec Bolloré, cette annulation n’était-elle pas “inéluctable” ?
Je ne comprends pas, j’ai toujours aimé cet homme. Il est charmant, ouvert, brillant, généreux. C’est le catholique traditionaliste exploiteur des misères de l’Afrique le plus sympa que je connaisse.
As-tu des recours possibles ?
Je réfléchis à des poursuites judiciaires. Il faut que je me dépêche avant qu’il ne rachète tous les tribunaux.
Certains passages incriminés de ton livre semblent ne pas concerner Bolloré. N’est-ce pas un problème juridique avant tout ?
Plus probablement un problème de « ne pas déplaire aux copains du patron ». Quelque chose me dit que si la lâcheté était côtée en bourse, il n’y aurait pas que Vincent qui serait milliardaire dans son groupe.
N’en-as-tu pas marre de tous ces wokes comme Bolloré qui pratiquent la cancel culture ?
Tellement ! J’ai hâte d’entendre mon copain Pascal Praud me défendre contre la censure !
Est-ce que cette affaire va te faire basculer dans le “On ne peut plus rien dire” ?
Je voudrais bien répondre à cette question mais vous savez aujourd’hui… Avec les rézosocios…
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