C’est une affaire qui ne devrait pas intéresser pas grand monde. Le coiffeur et homme d’affaire Franck Provost a été mis en examen pour « abus de biens sociaux » et « blanchiment en bande organisée de fraude fiscale aggravée ». Cela fait suite à plusieurs signalements transmis par l’administration fiscale en 2017 concernant l’utilisation d’un logiciel frauduleux de caisse permettant de détourner des recettes encaissées en espèces dans un réseau de salons de coiffure. La personnalité de Franck Provost n’est pourtant pas enclin à réagir : ce n’est ni une star, ni une personne clivante. Et qu’il ait des soucis avec la justice n’en fait pas vraiment un sujet passionnant. Et pourtant on ne parlait que de ça sur Twitter hier. Est-ce parce que que le fait que les ultra-riches continuent à s’enrichir en volant ne passe plus ? Pas du tout. C’est tout simplement parce qu’on peut en faire des jeux de mots….

Les salons de coiffure

C’est apparemment obligatoire lorsqu’on installe un salon de coiffure. Il faut que le nom de l’enseigne comporte un jeu de mots. Plus il est improbable, mieux c’est. On pense ainsi au « Faudra tif hair » de Dijon, au « Coloc At Hair » à Porge ou au « Beau de l’hair » de Nantes. Cela tombait sous le sens que l’affaire Provost subisse le même sort.
 
1.

Cheveux mourir

Arrêtons un peu les anglicismes et revenons au français. On peut très bien faire de très vilains jeux de mots en utilisant notre belle langue nationale. Le french excellence se retrouve partout y compris sur des blagues à base de cheveux.
 
6.

En vrac

On termine avec quelques rappels salutaires sur ce que ce blanchiment implique tout de même. Rire oui mais restons réaliste.
 
12.