Les raisons de la rencontre :

Mardi, Cristiano Ronaldo s’est rendu à Washington pour rencontrer Donald Trump. L’idée n’était pas nouvelle : quelques jours auparavant, le joueur avait déjà fait savoir qu’il espérait échanger avec l’ancien président américain, qu’il disait capable de « changer le monde ». Profitant de la visite officielle de Mohammed ben Salmane (prince héritier et premier ministre d’Arabie saoudite), où Ronaldo évolue désormais en club. Il s’est joint à la délégation présente à la Maison-Blanche.

Sur Instagram, Ronaldo a expliqué avoir voulu « faire sa part » pour inspirer « les nouvelles générations à construire un avenir fait de courage, de responsabilité et de paix durable ». Si ce message se voulait rassembleur, beaucoup l’ont trouvé creux ou opportuniste. Pour une partie du public, il s’agit d’un signal inquiétant : pourquoi l’un des sportifs les plus influents de la planète choisit-il de se mettre en scène avec des dirigeants autant critiqués sur la scène internationale ?
 
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Ronaldo, riant nonchalamment avec l’homme qui cautionne un génocide, est loin d’être un fervent défenseur de la cause palestinienne, contrairement à ce que prétendent nombre de ses fans.

La fin de Cristiano Ronaldo ?

Pour nombre d’observateurs, la polémique n’est pas anodine. Outre son racisme et ses manières autoritaires, c’est surtout le soutien sans faille au génocide israélien qui est reproché à Donald Trump. Mohammed ben Salmane, quant à lui, est largement soupçonné d’avoir joué un rôle dans l’assassinat du journaliste Jamal Khashoggi à Istanbul en 2018 (qui, on le rappelle, a été torturé, assassiné et démembré). En s’affichant souriant voire hilare avec les deux hommes, Ronaldo ne fait que cautionner cette barbarie.

La présence du joueur aux côtés d’Elon Musk, désormais bien connu pour son idéologie d’extrême droite, n’a fait qu’intensifier les critiques. Certains journalistes affirment que Ronaldo se laisse instrumentaliser pour contribuer à polir l’image du régime saoudien, alors que son statut lui permettrait aisément de s’en tenir éloigné. Pour eux, il s’agit d’un manque de lucidité ou d’une forme d’indifférence morale.
 
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On cancel Ronaldo aussi ? Ou ça ne concerne que les musiciens ? (ndlr : Taylor Swift a été vivement critiquée pour avoir posé avec des militants MAGA, amis de son mari)

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Quelqu’un m’a vraiment demandé pourquoi je ne l’aimais pas !

Le retour d’une accusation de viol passée :

La polémique a également ravivé un dossier que beaucoup auraient préféré oublier : l’accusation de viol portée en 2009 par l’ancienne mannequin américaine Kathryn Mayorga. Si l’affaire a été classée sans suite, comme de nombreux dossiers similaires, elle suscite encore des débats intenses.

Plusieurs militantes féministes ont pointé du doigt l’hypocrisie d’une partie du public : lorsque Ronaldo avait été accusé de violences sexuelles, beaucoup l’avaient défendu sans hésiter. Aujourd’hui, les mêmes se montrent soudain indignés par sa proximité avec des dirigeants politiques. Ce « deux poids, deux mesures » illustre le peu de considération accordée aux victimes de violences sexuelles, dont la parole est régulièrement minimisée.
 
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Pour conclure :

Si Cristiano Ronaldo essuie de nombreuses critiques pour cette rencontre très médiatisée, il est peu probable que cela ait un impact durable sur sa carrière ou sa popularité. Comme souvent dans le monde du football, les polémiques finissent par s’estomper, et le public préfère généralement se concentrer sur les performances sportives plutôt que sur les questions éthiques (il suffit de voir l’affaire Greenwood). Mais à l’approche de la Coupe du monde 2026 organisée aux États-Unis, d’autres controverses ne manqueront sans doute pas d’émerger.
 
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Afin de détourner l’attention des rumeurs le liant à un délinquant sexuel notoire, Donald Trump a rencontré Cristiano Ronaldo.

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Et c’est un ex æquo à la grande finale mondiale du narcissisme.

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The Atlantic : La Fédération américaine de football et la Fédération portugaise de football confirmeront prochainement la tenue d’un match entre leurs équipes masculines à Atlanta en mars 2026. Ce match pourrait mettre fin à une absence de près de 12 ans de Cristiano Ronaldo sur les terrains de football américains.
Panda : 12 ans d’absence, hein ? Comme c’est curieux.

Bonus :

 
La sélection féministe :