Comment le capitalisme nous a volé notre rapport au temps
Quand est-ce qu'on le détruit celui-là déjà ?
Le capitalisme, c’est du vol. Une phrase que vous avez déjà dû entendre de nombreuses fois. On peut évidemment le voir sur notre travail qui en enrichit certains plus que d’autres. Mais c’est bien pire que ça comme nous le rappelle @GandalfLeSexy !
Comment le capitalisme nous a volé notre rapport au temps :
1/ On croit souvent que le capitalisme ne touche « que » notre porte-monnaie. En réalité, il a modifié notre sommeil, nos congés, nos horaires, notre sociabilité… bref, nos vies entières. Petit thread sur comment il a reconfiguré le temps lui-même.
— Monsieur Potichat (@GandalfLeSexy) August 15, 2025
2/ Avant l’industrialisation, le sommeil était souvent segmenté : un premier sommeil tôt le soir, puis un réveil nocturne (prière, lecture, visite à un voisin…), puis un second sommeil jusqu’à l’aube.
L’usine et ses horaires fixes ont imposé un sommeil continu et minuté.— Monsieur Potichat (@GandalfLeSexy) August 15, 2025
3/ Les jours de repos étaient plus nombreux et variés (fêtes locales, foires, vendanges).
Le capitalisme industriel a réduit ces pauses, puis les a standardisées (2 jours le week-end, quelques semaines l’été) pour coller aux besoins de production.— Monsieur Potichat (@GandalfLeSexy) August 15, 2025
4/ Les horaires de travail ont été compressés autour de la journée de 8 heures, après des luttes sociales, mais… toujours cadrés par les exigences de la machine et du marché.
Le rythme saisonnier agricole ou artisanal a disparu au profit de la mesure à la minute.— Monsieur Potichat (@GandalfLeSexy) August 15, 2025
5/ La sociabilité aussi a changé : là où l’on vivait en réseaux de proximité (voisinage, familles élargies, cafés ouvriers, cercles), le capitalisme urbain a fragmenté le temps libre et favorisé des loisirs marchandisés (cinéma, centres commerciaux, plateformes).
— Monsieur Potichat (@GandalfLeSexy) August 15, 2025
6/ Même le temps « libre » est devenu optimisé : sport, formation, « me-time », tout doit être productif, améliorer le corps ou l’employabilité.
L’oisiveté, jadis signe de prestige et de liberté, est devenue suspecte.— Monsieur Potichat (@GandalfLeSexy) August 15, 2025
7/ Résultat : nous vivons dans un monde où le temps est une ressource rare que l’on « gère » comme un capital. Le capitalisme ne nous a pas seulement fait vendre notre force de travail : il a refaçonné nos jours, nos nuits, nos fêtes et nos liens.
— Monsieur Potichat (@GandalfLeSexy) August 15, 2025
8/ Conclusion : résister, ce n’est pas seulement revendiquer un meilleur salaire, c’est aussi défendre un autre usage du temps , un temps qui nous appartienne vraiment.
— Monsieur Potichat (@GandalfLeSexy) August 15, 2025
Bonus :
On continue à taper sur le capitalisme parce que ça soulage :

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